Cormoranche
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LOUP Jean Claudius


Ses origines

Jean Claudius LOUP est né le 6/05/1891 à Cormoranche à La Farge.
Son père Jean Pierre avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née HYVERNAT avait 29 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claudius LOUP mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 4 : brevet enseignement primaire.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Cormoranche 1906

 - Jean Marie Alfred né le 24/05/1888.
 - Marie Gabrielle née le 1/12/1896 mariée le 20/12/1920 à Cormoranche avec Henri Joseph MUSY.

Au moment du conseil de révision Jean Claudius LOUP exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé le 8/10/1912 au 21e bataillon de chasseurs à pied.

 

La guerre

 

Jean Claudius LOUP disparait le 20/12/1914 à Noulette (Pas de Calais).


 
21e bataillon de chasseurs à pied
Les combats de fin 1914 début 1915

dont extraits :
L'hiver est arrivé et, avec lui, la pluie et la boue! Les tranchées et boyaux de Noulette sont de vrais bourbiers. La veille est si pénible que les compagnies sont relevées toutes les vingt-quatre heures. Les chasseurs regrettant les opérations offensives et maudissent le Boche qui les oblige à rester terrés avec de la boue jusqu'aux genoux, sous des bombardements rendus meurtriers par l'absence de tout abri. Il faut attendre; l'offensive n'est pas prête. Enfin, des rumeurs l'annoncent et bientôt on apprend que l'on va essayer de repousser l'ennemi de ses tanières.

Des canons lourds arrivent que nos chasseurs n'ont pas encore vus, des 120, des 155; la confiance enflamme tout le monde et l'on est prêt pour le grand effort.
Le 17 décembre, le bombardement commence et nos troupes s'élancent à l'attaque au pied des pentes nord de Lorette.
La première tranchée cède, puis la deuxième, mais d'autres tranchées se révèlent et derrière les Allemands que nous faisons prisonniers, d'autres hordes apparaissent. Les ailes avancent peu; le bataillon est obligé de stopper et, après trois jours de combats, les chasseurs, méconnaissables sous la boue qui les couvre, humbles héros, reçoivent l'ordre de la relève.