Cormoranche
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MOUILLERAT Jean
Ses origines
Jean MOUILLERAT est né le 16/10/1886 à Auzelles dans le Puy de Dôme.
Son père Jean Marie avait 36 ans et était mineur.
Sa mère Louise née MARTIN avait 25 ans.
Signalement
Peu de renseignement sur ce soldat.
Donné comme ayant été domicilié en dernier lieu à Cormoranche mais rien
trouvé sur listes électorales ou recensement de 1911.
La guerre
Incorporé au 56e régiment d'infanterie coloniale où il était sergent il
a été tué le 17/08/1916 à Doldzeli-Doiran (Macédoine).
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56e régiment d'infanterie coloniale |
SALONIQUE
Le 10 février 1916, le 56e, après un repos de 40 jours dans l'ile de
Mitylène, s'embarque pour Salonique. Il ne se compose plus que de
compagnies blanches (il a passé ses compagnies noires au 58e Colonial le
10 décembre 1915 et en a reçu ses compagnies blanches). Jusqu'au 10
août, date à laquelle les Bulgares engageront les hostilités, la tâche
du corps expéditionnaire consiste à s'organiser, faire des routes, créer
des centres d'approvisionnement, préparer le front futur, qu'il faudra,
avec des forces limitées et un ravitaillement difficile, rendre
cependant inébranlable à tout moment contre les attaques en masses dont
les Allemands sont coutumiers. Il faudra monter la faction en face des
lignes Bulgares et en même temps surveiller les ennemis de l'intérieur
qui intriguent, conspirent et cherchent à nous causer mille embûches.
Pendant cette période le 56e est occupé à la construction de la route
Salonique à Sérès, travaux pénibles et malsains et qu'il faut activer
fiévreusement en plein foyer de paludisme. Une diversion a lieu pour lui
du 18 au 22 juin. A la suite des troubles d'Athènes, il est rappelé
d'urgence à Salonique et embarqué à destination du Pirée, puis après
deux jours de stationnement sur rade, il est renvoyé sur la rive droite
de la Struma. Le 10 août lorsque se déclenche l'offensive bulgare, le
56e est envoyé en première ligne dans la région de Dobrovika. Du 17 au
20 août, il participa à la sanglante contre-offensive française au cours
de laquelle le village de
Dolzeli est pris et repris trois fois à l'arme blanche. A la
suite de cette pénible affaire il est renvoyé à l'arrière, reconstitué
par des renforts venus de France, puis envoyé dans la région d'Ostrovo,
où il reste jusqu'en octobre. Il reparaît en première ligne le 21
octobre dans la région de Brod (ravin de Kremia). Le 14 novembre, il
participe à la sanglante attaque de Kenali aussi coûteuse pour lui que
celle de Dolzeli. Puis pendant toute la durée de l'hiver 1916-1917 il
continue, dans la région de Monastir, à alterner avec d'autres
régiments, repos, garde des tranchées de première ligne,
reconnaissances, réfection de routes, ré-entraînement.
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