Saint Didier de Formans
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DASIBULE Jean Marie François


Ses origines


Jean Marie DASIBULE est né le 14/01/1895 à l'hospice des femmes en couches de Trévoux.
Son père Pierre avait 26 ans et était jardinier; il était domicilié à Trévoux.
Sa mère Jenny née BEAUDET avait 30 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie DASIBULE mesurait 1.66m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Trévoux 1901 - Quartier de Béluison -

Sa mère est décédée le 1/02/1900 à Trévoux.


Recensement Trévoux 1906 - Rue des lapins - (son père s'est remarié avec Angélique MIALON le 20/04/1901 à Trévoux).


Recensement Trévoux 1911 - Rue des lapins - (Son père se remarie en 1919 avec Louise Emilie CHAFFOTTE).


Recensement Saint Didier de Formans 1921 - Les Bruyères -


Au moment du conseil de révision Jean Marie DASIBULE exerçait le métier de chiffonnier.

 

La guerre

Jean Marie DASIBULE est incorporé le 16/12/1914 au 15e bataillon de chasseurs à pied.
Il passe aux armées et au 21e bataillon de chasseurs à pied le 30/05/1915.
Il disparait à Souchez le 19/06/1915.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 27/12/1920.

Extrait historique du 21e BCP : Après l'échec de la grande offensive de mai, le bataillon se reforma et se réorganisa afin d'être à même de fournir un nouvel effort. L'été se passa, en escarmouches et en petites attaques, mais .sans mettre en jeu des moyens aussi formidables qu'en mai; la plus meurtrière de ces attaques fut celle des 17 et 18 juin 1915. Le bataillon, installé au sommet de la crête de Lorette, devait, par surprise, dévaler les pentes est et rejeter l'ennemi sur la Souchez. Les Allemands, ayant éventé notre attaque, firent fonctionner des projecteurs et, au débouché, les unités se heurtèrent à un feu de mousqueterie et de mitrailleuses si violent que toute avance fut impossible. Le lendemain à 16 heures, l'attaque fut reprise et quelques fractions, par leur héroïsme et leur ténacité, parvinrent jusqu'à la tranchée ennemie, mais là, accablées par le nombre, elles furent détruites.


Notre Dame de Lorette - Anneau de la Mémoire -