Saint Didier de Formans
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MARTIN Joseph
Ses origines
Joseph MARTIN est né le 3/05/1892 à Bourg en Bresse à la maternité 20
rue de la Samaritaine.
Sa mère Marie née à Lyon 4e avait 25 ans et était cultivatrice à Briord.
Son père était inconnu.
Il était pupille de l'assistance publique de l'Ain.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph MARTIN mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier de Formans 1911 - Rossille -
Source : Site de la commune.
Bien qu’un moulin soit attesté à Saint Didier dès le XIe siècle, on ne
peut cependant confirmer l’existence du moulin de Roussille (appelé à
l’époque moulin de Tanay) avec certitude avant la fin du XVII e siècle.
En 1897, Mme veuve Joseph Reuther, meunière, prend en location la
propriété de Tanay, composée d’une maison bourgeoise et d’un moulin à
farine à deux paires de meules et roue hydraulique, ainsi que des
dépendances agricoles, jardin, etc. Son fils cadet, François, achète le
moulin en 1921, le modernise et améliore son fonctionnement :
utilisation de broyeurs à cylindres, ajout d’une turbine en 1932… En
1959, son fils Roger lui succède. L’exploitation parvenue au stade
industriel (minoterie), impose un agrandissement du bâtiment. La
minoterie cesse son activité à la mort de Roger Reuther, en 1985.
Au moment du conseil de révision Joseph MARTIN exerçait le métier de
meunier.
La guerre
Joseph MARTIN est incorporé au 60e RI le 10/10/1913.
Il disparait le 13/01/1915 à Cuffies.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
30/07/1920.
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Historique du 60e RI |
dont extraits : SOISSONS (12, 13 et 14 janvier 1915.) : On sait
assez les traits généraux de cette tragédie mémorable. La vallée de
l'Aisne à Soissons décrit un arc de cercle. Sur la rive droite, un grand
plateau domine le fleuve, et il est creusé de trois profonds entonnoirs
: l'un à Cuffies, l'autre à Crouy, le troisième à Chivres. La vallée de
Crouy est dominée à l'ouest par un éperon appelé la cote 132, qu'une
route à lacets, la route de Béthune, escalade de front. Au pied de la
cote 132 passe la route de Maubeuge et le chemin de fer. Cette région
remplie de grottes et de carrières était tenue solide ment par l'ennemi;
là, en effet, se trouvait la charnière des positions allemandes. Or,
dans les journées qui précédèrent le 12 janvier, nos troupes de la VIe
armée, abordant la route de Béthune, en avaient conquis un à un tous les
lacets et avaient atteint une ferme. Restait à prendre la cote 132, au
sommet du plateau et à droite. On s'efforçait de l'attaquer par Crouy en
traversant la voie du chemin de fer et en grimpant la côte à l'abri des
bois. Plus tard on voulut attaquer plus à l'est, par Le Moncel, mais les
Boches contre-attaquent avec fureur. Nantis de forces imposantes, ils
parviennent, la crue de l'Aisne aidant; à rejeter nos troupes jusqu'à la
rivière et il s'en fallut de bien peu que Soissons ne fût repris par
eux.
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Ce fut un échec pour les armes françaises, mais Montaigne n'a-t-il pas
dit qu'il y a des défaites triomphantes à l'égal des victoires ? Le 60e
a sauvé l'honneur de l'armée et a assuré la retraite par sa belle
conduite. Malheureusement il laissait sur le terrain 25 officiers dont
le colonel et deux commandants, et 1.800 hommes de troupe. Beaucoup de
ceux-ci furent faits prisonniers. Avec ce qui restait du régiment on put
faire cinq petites compagnies.
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