POULY
Jean Louis
Ses origines
Jean Louis POULY est né le 26/07/1886 à Gillonnay (Isère).
Son père Jean Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née DESCROIX avait 20 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis POULY mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pommiers 1906 - Pothières -
Au moment du conseil de révision Jean Louis POULY exerçait le métier de
viticulteur à Pommiers (Rhône).
Il est incorporé au 35e RI le 8/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Recensement Pommiers 1911 - Pothières -
Jean Louis POULY se marie à Saint Didier de Formans le 26/11/1912 avec
Marie Louise POULET demeurant à Saint Didier de Formans et née à Anse le
2/04/1890.
Le couple a un fils Jean Louis né à Pommiers au hameau de Buisante le
3/10/1913.
Recensement Saint Didier de Formans 1921 - Les Terres - (Marie
Louise POULET revient chez ses parents avec son fils).
Cimetière de Saint Didier de Formans Carré 1 tombe 84.
La guerre
Jean Louis POULY est mobilisé le 3/08/1914 au 371e RI 22e compagnie.
Il disparait au combat de Burnhaupt le 8/01/1915.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal le 5/10/1920.
Il reçoit la médaille militaire le 20/06/1922 : "Brave soldat tombé
glorieusement pour la France le 8/01/1915 à Burnhaupt le Haut."
Croix de guerre étoile de bronze.
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Historique du 371e RI |
dont extraits :
Le 23 décembre, le 371e en réserve générale du
détachement d'armée des Vosges à Bellemagny est formé à quatre
bataillons par l'adjonction du 3e bataillon du 172e et du Ie bataillon
du 9ge territorial.
Il participe le 25 décembre à l'offensive de cette armée vers
Aspach-le-Bas. Les 7 et 8 janvier, il enlève par un combat de nuit, une
grande partie du village de
Burnhaupt-le-Haut, mais rejeté par des forces supérieures, il
parvient de nouveau le 8 au déclin du jour à reprendre pied aux lisières
du village. Par ordre, il se replie à la nuit sur ses positions de
départ.
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