FARGEOT Benoit
Ses origines
Benoit FARGEOT est né le 8/11/1875 à Liergues au hameau du Perret.
Son père Jean François avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite née OZIAS avait 34 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit FARGEOT mesurait 1.80 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pouilly le Monial 1896 - Moulin Barnoud -
Au moment du conseil de révision Benoit FARGEOT exerçait le métier de
cultivateur à Pouilly le Monial.
Il est incorporé au 9e bataillon d'artillerie à pied le 16/11/1896.
Il est libéré le 20/09/1899.
Il réside à Villefranche rue des docks chez AUMOINE en 1900.
Benoit FARGEOT se marie à Gleizé le 12/01/1901 avec
Anne COLLIER née Saint Julien (Rhône) le 26/04/1881; il était
alors employé de commerce.
Il divorce le 6/12/1902 à Villefranche.
En 1903 il est route de Beaujeu chez DAILLON à Belleville puis ensuite à
La Croisée.
Il se remarie à Belleville le 10/03/1904 avec
Jeanne Marie Louise HERMANT née à Salins le 20/07/1883.
Recensement Belleville 1906 - La Croisée -
Le couple a une fille Jeanne née à Belleville le 17/01/1907.
Il divorce le 29/12/1909.
Fin 1909 il réside au 8 rue de Vimy à Neuville sur Saône chez PAROT
et s'installe à Saint Didier de Formans début 1911.
Recensement Saint Didier de Formans 1911 - Berrier -
La guerre
Benoit FARGEOT est mobilisé au groupe territorial du 9e régiment
d'artillerie à pied le 4/08/1914.
Il passe au 8e régiment d'artillerie à pied 33e batterie le 1/03/1916.
Il décède de blessures de guerre le 22/10/1916 à l'hôpital n° 32 à Brays
(Somme).
Il est inhumé au cimetière de Bray (Somme) fosse 43 tombe 6.
Il est transféré à la
Nécropole nationale de Bray-sur-Somme : Tombe 406.
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Historique du 8e régiment d'artillerie à pied |
33e Batterie : Formée à Épinal, elle quitte cette ville le 1 er mars
1916 pour aller à Montdidier comme batterie du parc. Elle reste dans la
Somme, dans le Ravin de Vaux, pendant l'offensive, jusqu'à fin d'août,
puis au repos près d'Amiens. Elle remonte en position au Bois de Rieux,
devant Bouchavesnes, où elle subit des pertes sérieuses, puis le 10
octobre au croisement des routes de Combles – Récicourt et Combles –
Maurepas, où l'explosion de 600 projectiles lui tue 2 hommes et en
blesse 12. Le restant du personnel revient à Amiens, puis au Camp du
Tremblay, où le 16 octobre il est versé au 11e groupe du 86e R. A. L.
Extrait des pertes du 8e RAP.
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