Saint Didier de Formans
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ROUCHEIX Ludovic Baptiste


Ses origines

Ludovic ROUCHEIX est né le 2/11/1892 à Sardent dans la Creuse.
Son père Hippolyte avait 36 ans et était maçon.
Sa mère Victorine née BRISEBOST avait 28 ans.
Ludovic et Marien ROUCHEIX étaient frères.


Sardent (Creuse)

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Ludovic ROUCHEIX mesurait 1.69 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Didier de Formans 1896 - Le Château -


Recensement Saint Didier de Formans 1906 - Berrier -

 - Philomène née à Saint Didier de Formans le 18/09/1895; décédée à Trévoux le 2/01/1963.
 - Julie née à Saint Didier de Formans le 29/04/1898; décédée le 7/11/1969 à Bourg en Bresse.
 - François né à Saint Didier de Formans le 6/09/1901; décédé le 1/06/1925.


Berrier


Recensement Saint Didier de Formans 1911 - Berrier -


Au moment du conseil de révision Ludovic ROUCHEIX exerçait le métier de maçon.
Il est classé soutien indispensable de famille le 4/09/1913; son père était décédé le 8/01/1913 à l'age de 56 ans.
Il est incorporé le 10/10/1913 au 23e RI.



Liste électorale Saint Didier de Formans 1914.

 

La guerre

Ludovic ROUCHEIX est blessé à l'avant bras le 22/09/1914 au bois des Faites.
Il passe au 156e RI (3e bataillon 6e compagnie) le 27/05/1915.
Il décède le 30/06/1915 à l'hôpital ambulance de Saint Pol sur Ternoise (Pas de Calais).
Il souffrait de plaies infectées des membres inférieurs avec lésions vasculaires et fracture du cubitus droit.

Extraits historique du 156e RI :
Le 16 juin, l'armée reprend l'offensive en partant des points où elle s'est arrêtée vers la fin de mai. . Le 20e C.A. doit enlever la crête de La Folie et pousser ses éléments avancés vers les bois de La Folie, de Bonval et du Goulot. Les deux divisions sont en ligne : 39e D.I. à gauche, 11e D.I. à droite; la 39e D.I. est elle même en liaison à gauche avec le 9e C.A. La 39e D.I. attaque en profondeur; elle met en ligne deux régiments accolés, les 146e et 153e .
Le 15-6 vient en seconde ligne, réserve de D.I. Le 160e est réserve de C.A. Le 15, à la tombée de la nuit, le 15-6 R.I. monte en ligne pour prendre ses emplacements de combat. Il a deux bataillons accolés, 1er et 2e , dans les anciennes premières lignes et la parallèle de Toul. Le 3e bataillon en arrière dans la tranchée des Abris. L'attaque devait s'exécu1er par surprise ; un bombardement assez violent durant depuis deux jours, une minute avant le départ toutes les batteries devaient ouvrir un feu écrasant. A 12h 15, la 77e brigade sort de ses tranchées. Le 153e est cloué sur place.
Le 146e réussit à s'emparer des premières lignes, mais, seul et trop en flèche, violemment contre-attaqué, il doit revenir sur ses positions de départ. Le 15-6 a suivi le mouvement en avant et s'est porté au Rietz, prêt à exploi1er le succès ; à la nuit, il reprend ses emplacements de départ. Le 17, l'attaque reprend dans les mêmes conditions ; la 77e brigade subit à nouveau de lourdes pertes, sans réussir à progresser. A 21h 15, le régiment relève le 146e ; le 15-6 s'échelonne en profondeur : 1er bataillon en ligne; 2e et 3e derrière, dans Neuville-Saint-Vaast. L'attaque devait reprendre le 18 ; au dernier moment, le contre-ordre arrive. Le régiment reste en ligne jusqu'au 28 juin. Le secteur est très mouvementé et très violemment bombardé. L'ennemi y fait un large usage de minenwerfers de gros calibre qui occasionnent des pertes. Pour la première fois, le régiment reçoit quelques obus à gaz ; quelques hommes sont intoxiqués.
Le 28 juin, le régiment est relevé par une division de cavalerie.