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BLANC Auguste Eugène


Ses origines


Auguste Eugène BLANC est née le 30/01/1895 à Macon à l'hospice de la Providence.
Sa mère Julie Pierrette GUYENNON avait 27 ans et était repasseuse.
Elle était domiciliée au 77 rue Carnot à Macon.
Il a pris le nom de BLANC lors du mariage de sa mère avec Julien Auguste BLANC (né 14/05/1871) le 29/10/1896 à Macon.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Auguste Eugène BLANC mesurait 1.56 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Frans 1911 - Le bourg -

 - Antoine Henri né à Frans le 24/01/1902; marié à Lyon 1er le 8/09/1928 avec Marie Elisa VIRET; décédé à Lyon 5e le 17/02/1966.
 - Jeanne Marie née à Frans le 9/02/1903; mariée à Frans le 30/04/1927 avec Joannes François LESPINASSE; remariée à Frans le 7/04/1931 avec Jean Léon FRAPPIER

Au moment du conseil de révision Auguste Eugène BLANC exerçait le métier d'ajusteur.
 

La guerre

Auguste Eugène BLANC est incorporé le 16/12/1914 au 172e RI.
Il passe au 407e RI le 1/04/1915.
Il est tué le 17/01/1916 à Ablain Saint Nazaire.
Il est inhumé à la Nécropole nationale La Targette à Neuville-Saint-Vaast (62 - Pas-de-Calais) tombe : Carré 3, rang 5, tombe 363

Historique du 407e régiment d'infanterie.

dont extraits : Après un repos bien gagné, la 130e D. I. dut remplacer sur le front du 33e C. A. la 13e D. I. et le 22 décembre 1915 au soir, le 407e relevait dans le secteur de Souchez le 109e R. I. 
Là aussi, la dernière offensive a marqué le terrain de trous et de morts. La rivière à laquelle s'appuie la gauche du régiment a débordé, les pluies s'ajoutent à l'inondation pour détremper le sol et en faire un cloaque de boue liquide dans lequel les travaux d'organisation indispensables exigent un effort surhumain sans rendement appréciable ; l'ennemi, que notre avance récente a privé de ses observatoires et qui veut à tout prix avoir des vues, pilonne nos lignes sans arrêt avec des torpilles de gros calibre ; il n'y a pas de boyaux, pour ainsi dire pas de tranchées, nulle part d'abris, la boue avale littéralement les chemins de claies, les piles de sacs à terre disparaissent, tandis que les poches d'eau qui crèvent à chaque instant détruisent chaque fois les communications si péniblement amorcées.
Pourtant ces positions intenables, le 407e , guettant ou travaillant dans l'eau et sous la pluie, va les organiser, bientôt il va les défendre.