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THEVENET Louis François


Ses origines


Louis François THEVENET est né le 30/12/1880 à Chatillon sur Chalaronne.
Sa mère Marie GRIMOUD avait 23 ans et était domestique.
Il a pris le nom de THEVENET lors du mariage de sa mère et de son père Joseph THEVENET le 3/03/1881.
Son père était cultivateur et né le 18/01/1849.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis François THEVENET mesurait 1.60m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chatillon sur Chalaronne 1891 - Rue des Cordonniers -


Liens Geneanet vers frères et soeurs (cliquer sur l'image).


Recensement Chatillon sur Chalaronne 1896 - Rue des Cordonniers -


Recensement Peyzieux 1901 - Trélon -



Au moment du conseil de révision Louis François THEVENET exerçait le métier de domestique à Peyzieux.
Il bénéficie d'une dispense article 22 : soutien de famille.
Il est incorporé le 14/11/1901 au 23e RI.
Il est libéré le 20/09/1902.

Louis François THEVENET se marie à Guéreins le 19/11/1906 avec Maria CHAUMONT.
Il s'installe à Frans début 1907.


Recensement Frans 1911 - Les Bruyères -

 - Claudius

 - Jean Marie
 - Maria

 

La guerre

Louis François THEVENET est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 45e bataillon de chasseurs à pied le 23/09/1914.
Il est tué le 20/03/1916 à Fontenoy (Aisne)

45e bataillon de chasseurs à pied

C’EST même sans enthousiasme qu'à la fin de Janvier, il nous faut reprendre la vie de tranchées à Fontenoy. Les luttes gigantesques de Verdun ont leur répercussion jusqu'à nous. Ce sont d'abord des menaces d'attaque, des bombardements pour faire diversion, puis un calme à peu près complet. Le 9e Tirailleurs qui sort de la fournaise vient prendre notre place pour se reposer fin Avril. C'est alors une période d'instruction moins intensive, mais non moins fructueuse que celle de Crèvecœur, aux environs de coquettes localités comme Versigny, où nous cantonnons. Ça sent la poudre, il est évident que nous ne tarderons pas à prendre part à de beaux combats.
La résistance de Verdun exalte nos chasseurs qui attendent le moment promis de la grande offensive libératrice. Ce moment tarde un peu, et un séjour dans le secteur de Rozières-en-Santerre nous permet de l'attendre. Puis, affectés à la 6e Armée, nous sommes mis à pied d'œuvre à Marcelcave. Le Santerre était alors le rassemblement de toutes nos ressources. Des camps confortables et gais suppléaient à l'insuffisance des cantonnements. Les moindres ravins abritaient une population grouillante d'échelons d'artillerie, des dépôts de munitions aux dimensions insoupçonnées jusqu'alors. Un réseau complet de voies ferrées conduisait à leurs emplacements les énormes pièces d'A. L. V. F. dont la puissance donnait à nos chasseurs une confiance absolue dans la réussite de l'opération. Jour et nuit, les convois d'autos apportaient à la bataille, ce qu'il lui faut de force matérielle et humaine.


JMO du 45e BCP.