Frans
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STIVAL François


Ses origines


François STIVAL est né le 29/05/1882 à Civrieux au hameau du Pont de Pierre.
Son père Antoine avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née DARONNAS avait 33 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François STIVAL mesurait 1.68 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Civrieux 1891 - Le Pont de Pierre -

 - Hélène née le 18/09/1877 à Civrieux; mariée à Civrieux le 17/05/1901 avec BERNARD Antoine Claude cultivateur à Savigneux.


Au moment du conseil de révision François STIVAL exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 15/11/1903.
Il est nommé caporal le 23/09/1904 et est libéré le 18/09/1906.

François STIVAL se marie à Frans le 12/12/1907 avec Marie CHATELARD.


Recensement Civrieux 1911 - Le Pont de Pierre -

 - Claude Antoine né à Civrieux le 15/11/1909.

Fin 1911 François STIVAL s'installe à Frans.


Liste électorale Frans 1914.

La guerre

François STIVAL est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 407e RI le 29/09/1915 puis au 239e RI le 4/10/1915.
Il disparait au fort de Souville dans la Meuse le 23/06/1916.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 20/05/1920.

Historique du 239e RI

dont extraits : Arrivé à Verdun, le 10 juin, le Régiment reçoit, le 11, l'ordre de se rendre au secteur de Fleury, dont, le 12, il occupe la partie droite, face au bois de la Caillette. Dès lors, ce sont les journées tragiques, sous le bombardement incessant d'une artillerie de tous les calibres, dans un terrain ravagé qui n'offre d'autres abris que les trous d'obus, où chacun, constamment en éveil sous des feux de barrage répétés, bien souvent livré à lui-même, presque sans liaison avec ses voisins, en est réduit le plus souvent à l'initiative personnelle et à la bravoure individuelle pour faire face aux attaques allemandes qui, jusqu'au 22 juin, se succèdent presque journellement. Les pertes du Régiment sont lourdes, et il est sur le point d'être relevé quand, dans la soirée du 22 juin, l'atmosphère retentit soudain d'un bourdonnement aigu, de sifflements lugubres et que l'air prend une odeur piquante. Les Allemands viennent d'ouvrir, avec des obus à gaz, un feu roulant qui durera jusqu'à l'aube ; alors, en colonnes serrées, ils dévaleront vers Fleury. L'attaque est conduite par plus de sept Divisions, sur le seul front de la 130e Division ; la défense est tenace, tout entière la Division résiste sur place. L'effort allemand est brisé sans avoir pu déboucher de Fleury; les masses compactes de l'ennemi, dissociées par les quelques 5 mitrailleuses qui subsistent, ont pu réussir à s'infiltrer dans le village, mais elles sont arrêtées par le capitaine HANS qui, avec les survivants des trois sections de sa compagnie, fait face à l'ennemi, et permet ainsi aux éléments du 6e bataillon d'entrer en ligne et à deux compagnies du 39e, déjà for éprouvées, de reprendre pied sur la crête de la Poudrière. L'attaque ennemie est définitivement enrayée. En résumé, dit le Journal de Marche du Régiment, aucun élément du 239e n'a reculé ; les 18e et 20e compagnies ont été annihilées sur place en première ligne, ainsi que la 19e compagnie à la position intermédiaire ; la 17e est restée sur ses positions.
De 7 heures à 10 heures 30 environ, le capitaine HANS, avec une poignée d'hommes, a tenu seul le débouché de Fleury et empêché l'ennemi de progresser à sa droite et à sa gauche. Il est tué, à son poste de combat, mais l'Allemand n'a pas passé.