Frans
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COLAS Jean Claude
Ses origines
Jean Claude COLAS est né le 15/05/1895 à Frans.
Son père Jean Guillaume avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née MOLLARD avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude COLAS mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Frans 1901 - Les Brosses -
Recensement Frans 1906 - Les Brosses - (Après le décès de Marie
MOLARD son père se remarie le 26/02/1903 avec Claudine DUBOST veuve de
Jean Baptiste DUMOULIN).
Au moment du conseil de révision Jean Claude COLAS exerçait le métier de
jardinier.
Ses 2 parents étaient décédés; son tuteur était son oncle Prosper COLAS de Bron
(Rhône).
La guerre
Jean Claude COLAS est incorporé au 14e bataillon de chasseurs à pied le
15/12/1914.
Il passe au 116e bataillon de chasseurs à pied.
Il décède des suites de ses blessures le 26/02/1916 à Dannemarie
(Alsace).
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Dannemarie (68 - Haut-Rhin) tombe : Tombe 6.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Bron (Rhône).
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Historique du 116e BCP |
22 février. — Les éléments disponibles du bataillon sont alertés, à
la suite d'une attaque allemande sur le 402e régiment d'infanterie la
nuit précédente. L'ennemi s'est installé dans la tranchée de soutien du
Schoenholz.
23 février. — Le commandant RAOULT envoie deux patrouilles pour
déterminer exactement le point où s'appuie la gauche des éléments du
402e et la droite de la compagnie LEYPOLD (2e compagnie). Le bataillon
est chargé de relier, par des éléments de tranchée, la gauche du 402e et
la droite de la compagnie LEYPOLD. Voyant que l'ennemi est en l'air, le
commandant BRÈCHE, du 402e , se prépare à attaquer à la grenade la
tranchée 16, puis 17 et 18. Le commandant RAOULT fait attaquer à la
grenade la tranchée 20, puis 19 et 18.
La 4e compagnie marche en tête, précédée à courte distance par une
section fortement approvisionnée en grenades ; il importe d'agir par
surprise, il faut donc suivre les boyaux, mais ceux-ci sont remplis
d'eau, ce qui rend le mouvement lent et pénible. L'élément de tête
arrive en un point où le boyau est presque comblé. A 35 ou 40 mètres de
là, l'ennemi semble avoir organisé une défense ; une mitrailleuse est
disposée à battre le boyau ; à droite et à gauche, des tranchées
ennemies le flanquent. A 9 h. 45, les sentinelles, la mitrailleuse
ouvrent le feu ; le détachement occupe le boyau et organise la position
pour la défendre.
24 février. — Les Allemands tentent une attaque ; ils sont gênés par nos
fils de fer et, après une violente fusillade, ils regagnent leurs
tranchées.
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