Frans
(Accueil)

BLANC Auguste Eugène
COLAS Jean Claude
COLAS Lucien Pierre Jean
DESCOURS Claude
FAUSSEMAGNE Pierre
HUMBERT Aimé
HUMBERT Jean Claude
NUGUES Nicolas Marius
POZARD Claude Marie
RELACHON Benoit
STIVAL François
THEVENET Louis François
TREIVE Jean Claude




 

 

COLAS Jean Claude


Ses origines


Jean Claude COLAS est né le 15/05/1895 à Frans.
Son père Jean Guillaume avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née MOLLARD avait 28 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude COLAS mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Frans 1901 - Les Brosses -


Recensement Frans 1906 - Les Brosses - (Après le décès de Marie MOLARD son père se remarie le 26/02/1903 avec Claudine DUBOST veuve de Jean Baptiste DUMOULIN).

Au moment du conseil de révision Jean Claude COLAS exerçait le métier de jardinier.
Ses 2 parents étaient décédés; son tuteur était son oncle Prosper COLAS de Bron (Rhône).
 

La guerre

Jean Claude COLAS est incorporé au 14e bataillon de chasseurs à pied le 15/12/1914.
Il passe au 116e bataillon de chasseurs à pied.
Il décède des suites de ses blessures le 26/02/1916 à Dannemarie (Alsace).
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Dannemarie (68 - Haut-Rhin) tombe : Tombe 6.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Bron (Rhône).

Historique du 116e BCP

22 février. — Les éléments disponibles du bataillon sont alertés, à la suite d'une attaque allemande sur le 402e régiment d'infanterie la nuit précédente. L'ennemi s'est installé dans la tranchée de soutien du Schoenholz.
23 février. — Le commandant RAOULT envoie deux patrouilles pour déterminer exactement le point où s'appuie la gauche des éléments du 402e et la droite de la compagnie LEYPOLD (2e compagnie). Le bataillon est chargé de relier, par des éléments de tranchée, la gauche du 402e et la droite de la compagnie LEYPOLD. Voyant que l'ennemi est en l'air, le commandant BRÈCHE, du 402e , se prépare à attaquer à la grenade la tranchée 16, puis 17 et 18. Le commandant RAOULT fait attaquer à la grenade la tranchée 20, puis 19 et 18.
La 4e compagnie marche en tête, précédée à courte distance par une section fortement approvisionnée en grenades ; il importe d'agir par surprise, il faut donc suivre les boyaux, mais ceux-ci sont remplis d'eau, ce qui rend le mouvement lent et pénible. L'élément de tête arrive en un point où le boyau est presque comblé. A 35 ou 40 mètres de là, l'ennemi semble avoir organisé une défense ; une mitrailleuse est disposée à battre le boyau ; à droite et à gauche, des tranchées ennemies le flanquent. A 9 h. 45, les sentinelles, la mitrailleuse ouvrent le feu ; le détachement occupe le boyau et organise la position pour la défendre.
24 février. — Les Allemands tentent une attaque ; ils sont gênés par nos fils de fer et, après une violente fusillade, ils regagnent leurs tranchées.