Gorrevod
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BERTHET Claude Marcel
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BERTHET
Claude Marie Alphonse Marcel
Ses origines
Alphonse BERTHET est né le 30/03/1890 à Gorrevod au lieudit Au Château.
Son père Claude Marie avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née PELUS avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse BERTHET mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux orangé verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Gorrevod 1901 - Le bourg -
- Marie Françoise Suzanne née à Gorrevod le 18/06/1885; mariée à Gorrevod
le 14/11/1904 avec Claudius BROYER né à Manziat le 24/12/1880.
Son père décède le 18/12/1903 à Gorrevod.
Recensement Gorrevod 1906 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Alphonse BERTHET exerçait le métier de
cultivateur.
Il est classé soutien de famille.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 10/10/1911.
Il est nommé caporal le 28/09/1912.
Il est libéré le 8/11/1913.
Liste électorale Gorrevod 1914.
La guerre
Alphonse BERTHET est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il disparait le 22/06/1915 à la Fontenelle.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui,
depuis le 31 mai assurait, avec le concours de quelques unités
territoriales, la garde du large secteur compris entre Herrman-père et
le bois du Palon. C'est le sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le
1er bataillon (commandant Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui
reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos
ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir
d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle
et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des
renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La
Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les
tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris
défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à
l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré le bouleversement presque total
de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à
pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire
supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes
de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs
organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que
par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son
effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La
Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'à l'arrivée des
renforts.
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