Gorrevod
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BERTHET Claude Marcel
BOURCIER Marcel
BUCILLAT Camille Joseph
CORDIER Marius
CUZENARD Louis
DREVET Joseph
GUDEFIN Noël
GUILLET Edmond Maurice
GUYON André
MEROT Alphonse
MOREL Emile
PARNIN Félix
PARRIAUD Auguste
PUGET Jules
SALLET Eugène
SALLET Jules Félix
TREMEAU René
VACLE Ernest
 








 

 

BERTHET Claude Marie Alphonse Marcel


Ses origines

Alphonse BERTHET est né le 30/03/1890 à Gorrevod au lieudit Au Château.
Son père Claude Marie avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née PELUS avait 24 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse BERTHET mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux orangé verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Gorrevod 1901 - Le bourg -

 - Marie Françoise Suzanne née à Gorrevod le 18/06/1885; mariée à Gorrevod le 14/11/1904 avec Claudius BROYER né à Manziat le 24/12/1880.


Son père décède le 18/12/1903 à Gorrevod.


Recensement Gorrevod 1906 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision Alphonse BERTHET exerçait le métier de cultivateur.
Il est classé soutien de famille.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 10/10/1911.
Il est nommé caporal le 28/09/1912.
Il est libéré le 8/11/1913.


Liste électorale Gorrevod 1914.
 

La guerre

Alphonse BERTHET est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il disparait le 22/06/1915 à la Fontenelle.

Historique du 23e RI

Dont extraits : Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui, depuis le 31 mai assurait, avec le concours de quelques unités territoriales, la garde du large secteur compris entre Herrman-père et le bois du Palon. C'est le sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le 1er bataillon (commandant Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré le bouleversement presque total de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'à l'arrivée des renforts.