Gorrevod
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SALLET Eugène
Source :
MemorialGenWeb |
Ses origines
Eugène SALLET est né le 25/10/1881 à Saint Etienne sur Reyssouze
au hameau de la Besace.
Son père
Hippolyte avait 50 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Henriette née PELUS avait 38 ans. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène SALLET mesurait 1.69; il avait les cheveux châtain et les yeux
roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Gorrevod 1896 - La Valdotte -
-
Clovis SALLET né le 6/01/1884.
- Marie pauline née le 5/06/1887 à Gorrevod au hameau de Creuset; mariée à
Bar le Duc (Meuse) avec Pierre François GATTAZ le 9/07/1921; décédée à
Trévoux le 12/12/1975.
Au moment du conseil de révision Eugène SALLET exerçait le métier de
cultivateur à Gorrevod.
Il est incorporé au 133e RI le 15/11/1902.
Il est nommé caporal le 1/08/1905.
Il est libéré le 22/09/1905.
Eugène SALLET se marie le 27/05/1911 à Gorrevod avec
Françoise Fannie Eugénie SALLET demeurant et née à Gorrevod le
31/10/1891.
Le couple a eu un fils André René Clovis né au hameau de la Valdotte le
4/06/1914; décédé le 5/06/1914.
La guerre
Eugène SALLET est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 414e RI le 2/03/1915.
Il est cité à l'ordre du corps d'armée le 21/7/1917 : "Excellent chef
d'escouade brave et dévoué; le 3/07/1917 ayant eu son chef de section et
de sous section tués, a pris le commandement de la section et l'a
entrainée avec un élan remarquable contre les vagues ennemies en les
repoussant brillamment."
Il est nommé sergent le 7/04/1918.
Il est tué le 29/04/1918 au combat de Locre en Belgique.
Il est cité à l'ordre du corps d'armée le 18/05/1918 : " Sous
officier courageux et dévoué au front depuis le début de la campagne; a
fait preuve de la plus belle énergie le 29/04/1918 en repoussant une
violente attaque allemande et en entrainant ses hommes à la contre
attaque au cours de laquelle il est tombé mortellement atteint."
Croix de guerre étoile de vermeil.
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Historique du 414e régiment d'infanterie |
dont extraits : Le 30 mars, le régiment est alerté. Par voie
ferrée, il est transporté dans la région de Paris, près d'Ecouen. De là
il se dirige, par marches forcées, vers le Nord, et cela pendant 16
jours, malgré toutes les intempéries. La ligne anglaise a été enfoncée.
Le régiment, arrivé à Coullemont au Nord de Doullens, est enlevé par
camions le 18 avril, à 6 heures et conduit à Poperinghe. Il y parvient
en pleine nuit ; de là il gagne à pied le camp dit "Roads Camp", près de
St-Jean-sur-Biegen.
Le 22, la 154e D.I. est rattachée au 2e Corps de Cavalerie de l'Armée du
Nord. Le régiment est placé en réserve de secteurs à Westoutre, les 413e
et 416e étant en première ligne, dans le secteur de MontKemmel-Dranoutre
; tout est calme. Mais brusquement, le 25 au matin, l'ennemi déclenche
un bombardement effroyable. On est sans nouvelles du 416 qui est au Mont
Kemmel. Le régiment est alerté et doit, le 26 attaquer en liaison avec
la 39e D.I. à la gauche, pour dégager le Mont Kemmel.
Le 26, à 3 heures, le 2e Bataillon (Capitaine CREPIN) et le 3e Bataillon
(Commandant DANGAIX) sont sur leur base de départ :
Locre-Ferme Bruloge. A
gauche du régiment, le 156e R.I., à droite le 1er Bataillon (Cdt ROUAST)
qui est passé sous les ordres du Colonel Commandant le 413e .
A 3 h 10, l'attaque se déclenche, l'ennemi attaque de son côté. La
fusillade est violente, le bombardement des plus intenses. Les vagues
ennemies se succèdent sans interruption. L'ennemi veut en finir il veut
les Monts des Flandres Mais le régiment se défend avec la dernière
énergie. La bataille dure quatre jours sans un instant d'interruption.
Chaque fois qu'un peu de terrain est perdu, il est repris à la
baïonnette. Locre et l'hospice de Locre sont âprement défendus, perdus
et repris bien des fois. Il en est de même du Cabaret Bruloge et de la
ferme Krabentof. L'ennemi redouble ses efforts. Le bombardement par
projectiles toxiques et explosifs est des plus violents.
Mais tout est vain « Les Monts des Flandes » restent inviolés. Dans la
nuit du 29 au 30, le régiment est relevé ; il se dirige sur Abecle. De
là il est emmené au repos en camions à Ghivelde. Le 414e avait perdu
dans cette bataille 1 400 hommes, dont 42 officiers.
Locre (Belgique) |