VACLE Cyrille Ernest
Ses origines
Cyrille Ernest VACLE est né le 15/03/1880 à Pont de Vaux.
Son père Claude Marie avait 41 ans et était facteur rural.
Sa mère Jeanne Marie née GIRARD avait 34 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Cyrille Ernest VACLE mesurait 1.67 m; il avait les cheveux blond et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Vaux 1891 - Place Legrand -
- Claude Marie Alphonse né le 21/07/1878 à Pont de Vaux; marié
avec Marie Louise Clémentine BERGER; décédé le 25/05/1951 à Pont de
Vaux.
- Jeanne Marie Hortense née à Pont de Vaux Grande rue le 1/08/1887; mariée
à Paris 4e le 31/01/1914 avec Achille Marius Anthelme RECAMIER; décédée
au Kremlin Bicêtre le 2/07/1966.
Au moment du conseil de révision Cyrille Ernest VACLE exerçait le métier
de cuisinier à Paris.
Ses parents étaient domiciliés à Gorrevod.
Il bénéficie d'une dispense "article 21" frère au service.
Il est incorporé au 3e bataillon de chasseurs à pied le 14/11/1901.
Il est libéré le 20/09/1902.
Son père décède le 3/01/1903.
En avril 1914 Cyrille Ernest VACLE est à Paris au 12 rue des Ours puis
au 70 rue Montorgueil dans le 2e A de Paris en Mars 1905.
En janvier 1906 il réside 3 rue Bourg Thibourg dans le 3e A de Paris.
En mai 1908 il réside 6 rue de Fourey dans le 4e A de Paris.
Cyrille Ernest VACLE se marie le 24/04/1906 à la mairie du 4e A de Paris
avec
Marie Juliette SIROT.
La guerre
Cyrille Ernest VACLE est mobilisé le 3/08/1914 au 55e bataillon de
chasseurs à pied.
Il disparait le 9/01/1915 à Crouy (Aisne).
ll est inhumé à la
Nécropole nationale Le Bois Roger à Amblemy (Aisne) Tombe : carré I
N° 62.
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Historique du 55e bataillon de chasseurs à pied. |
Dont extraits : Le 8 janvier 1915 le 55e a l'honneur
d'être désigné, avec un Bataillon du Régiment de Tirailleurs Marocains,
pour l'attaque de la redoute du Plateau 132 au Nord de Soissons. Le 8 au
matin il s'empare de la redoute après une vigoureuse charge à la
baïonnette et le Capitaine Latil, Commandant du Bataillon, est tué sur
la position qu'il a conquise. Le Bataillon s'y maintient en dépit
d'incessantes et violentes contre-attaques subissant de fortes pertes,
mais en infligeant de plus grandes à l'ennemi, jusqu'au moment où il est
relevé le 9 au soir. Dans ces rudes journées il a affirmé son élan et sa
solidité.
Les Caporaux Noël, Emont, les Chasseurs Boucaud, Lardet et Vermot s'y
distinguent pendant l'assaut ; pendant les contre-attaques le chasseur
Coffaux embusqué dans un trou d'obus tue à lui seul une quinzaine
d'allemands.
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