Gorrevod
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PUGET Jules


Ses origines


Jules PUGET est né le 10/05/1895 à Gorrevod.
Son père Pierre Marie avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née FEUILLET avait 27 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules PUGET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Gorrevod 1901 - Corcelles -




Recensement Gorrevod 1911 - Corcelles -

 - Pierre François né le 2/10/1890 à Pont de Vaux; après guerre a vécu à Saint Martin Belle Roche; marié à Ozan le 27/01/1920 avec Marie Léontine BONNAUD; décédé le 9/01/1974 à Macon.
 - Marius né le 25/08/1900 au hameau de Corcelles; marié à Arbigny le 21/04/1927 avec Françoise Joséphine VACLE; remarié le 31/10/1940 à Villefranche Eugénie Marie Pierrette FREDIERE; décédé à Macon le 15/06/1952.
 - Marcel né le 12/05/1906 au hameau de Corcelles; marié le 12/02/1931 à Reyssouze avec Juliette Marie Joséphine DELISLE; décédé le 2/08/1969 à Pont de Vaux.

Au moment du conseil de révision Jules PUGET exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Jules PUGET est incorporé le 10/12/1914 au 44e RI.
Il passe au 160e RI le 4/06/1915.
Il est tué le 8/04/1916 à Esnes (Meuse) à la cote 304.

Historique du 160e RI

dont extraits : Mais l'ennemi attaque avec une énergie forcenée sur la rive gauche ; les unités engagées ont déjà perdu quelque terrain : on fait appel à la 78e brigade. Le 160e est transporté en autobus et débarqué non loin de Blercourt le 7 avril. Dans la nuit, il est dirigé de Béthelainville sur Esnes ; le temps presse ; les bataillons Schilizzi (2e ) et Beurier (3e ) sont désignés sur l'heure pour contre-attaquer sur les ouvrages Peyroux et Vassincourt, dont les Allemands se sont emparés la veille au soir. On doit procéder par surprise avant la pointe du jour. Tâche énorme : les bataillons n'auront pas le temps d'être amenés à pied d'œuvre et de prendre leur dispositif de combat ; les unités devront se lancer sur l'ennemi au fur et à mesure de leur arrivée, sur un terrain inconnu, sans cohésion, sans liaison. Il faut donc à tout prix s'opposer à l'ennemi, jeter en travers de sa marche un mur de poitrines. Le bataillon Beurier (3e ) malgré les difficultés du terrain tourmenté, gagne rapidement la ligne dans un effort magnifique, et à 4h30, s'élance en avant. Fatalité ! les guides l'ont placé derrière un double réseau français non détruit, dans lequel s'empêtrent les compagnies ; en outre, à droite, la 11e compagnie tombe brusquement 50 51 sur une tranchée allemande creusée pendant la nuit entre l'ouvrage Vassincourt et l'ouvrage Peyroux. La fatigue, la surprise manquée, les pertes, ne permettent pas d'aller plus loin. Egaré par son guide, le 2e bataillon n'a pu arriver à temps pour attaquer. Mais l'action du bataillon Beurier a fait sentir à l'ennemi qu'il a devant lui des troupes solides et décidées. Après s'être rué, en vain, le 9 sur le Mort-Homme et sans nous avoir fait sourciller sous le déluge d'obus dont il couvre la cote 304 - exploit qui fit dire au général Pétain : "On les aura !" - il va s'organiser, rassembler tous ses moyens pour de nouveaux assauts. De notre côté on se mettra au travail avec ardeur ; malgré un temps affreux, malgré les obus qui pleuvent sans cesse, la cote 304 est patiemment mise en état de remplir son grand rôle de demain. En outre, nos patrouilleurs, rivalisant de hardiesse et d'habileté, étudient constamment les travaux et les desseins de l'ennemi. Aussi dans la nuit du 20 au 21 , le 160e peut-il laisser au 68e une situation bien nette. Ainsi se termine, pour le 160e , l'épopée de Verdun.