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GIROUD Jean Marie
Ses origines
Jean Marie GIROUD est né le 8/05/1878 à Amareins.
Son père Jean Marie avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Rosalie née ALBAN avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie GIROUD mesurait 1.73 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé "1 2 3" : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Jean Marie GIROUD était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de boucher.
Jean Marie GIROUD est incorporé au 133e régiment d'infanterie à compter du 15/11/1899.
Il est libéré le 20/11/1902.
En février 1904 il réside à Belleville et à partir de juillet 1905
Thoissey.
Il est toujours inscrit sur les listes électorales de Thoissey en 1914
avec la profession de commis boucher.
La guerre
Jean Marie GIROUD est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il passe au 333e régiment d'infanterie le 1/06/1916 (14e compagnie).
Il disparait le 27/10/1916 au fort de Vaux dans la Meuse.
Le décès sera fixé au 27/10/1916 par le tribunal de Trévoux le
10/05/1921.
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Historique du 55e régiment territorial d'infanterie. |
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Historique du 333e régiment d'infanterie. |
dont extraits :
L'heure H. est fixée, pour le 24, à II heures 40. Le jour se lève
dans un brouillard épais; à il heures 40, il n'est pas encore dissipé et
nos vagues d'assaut sortent de lia tranchée sans être aperçues de
l'ennemi. C'était à la fois une chance et un risque, car la direction
devenait périlleuse et des erreurs pouvaient se produire qui auraient
été dangereuses pour le succès de l'opération. Heureusement la
minutieuse préparation nous évita ces avatars.
D'un seul élan, le 5* Bataillon (Commandant Deleuze) saute dans les
tranchées ennemies, balayant tout et cueillant des prisonniers dans
chaque tranchée dépassée. Il lance aussitôt en avant les reconnaissances
prévues.
Des trous se sont produits à gauche, entre le régiment et le 230e; à
droite entre le régiment et les chasseurs. Le 56 Bataillon les comble de
sa propre initiative. De ce fait, il n'y a plus de réserves, mais point
n'en est besoin, car rien ne résiste à un pareil ouragan; des fils de
fer sont restés intacts mais ne peuvent arrêter nos hommes.
Le 6e Bataillon (C1 Lourdel), à l'heure dite, passe en Ire ligne et
marche sur son objectif. Mais à gauche on progresse moins vite qu'au
333e. Il y a un vide. Le 5e Bataillon s'y installe et les deux
bataillons demeurent tout entiers en première ligne, bientôt rejoints
par le 46 (C1 Grollemund) qui prend la droite du 5°.
Le 25, le 6" Bataillon, soutenu à gauche par le 5°, doit continuer
l'attaque à l'ouest du fort de Vaux. D'un élan superbe, il se rue à
l'assaut et gagne rapidement du terrain, quand arrive l'ordre de ne plus
bouger. Entièrement en ligne pendant quatre jours de bombardement
intense, le régiment s'installe sur le terrain conquis, et maintient
tous ses gains malgré des pertes sévères et une densité de front
considérablement diminuée : 21 officiers dont 5 tués et 816 hommes
manquent en effet à l'appel.
Des canons, des mitrailleuses, un nombre considérable de prisonniers
étaient les trophées cueillis par le 5e Bataillon dans les tranchées
allemandes et dans les Carrières. Les objectifs avaient été atteints
dans leur totalité et conservés. Le 333e s'était montré l'égal des
troupes d'Afrique combattant à gauche.
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