Guereins
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VINTEJOUX Jean
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VINTEJOUX Jean
Ses origines
Jean VINTEJOUX est né le 10/10/1881 à Louzat à proximité de Nedde dans
la haute Vienne.
Sn père Jean avait 29 ans et était maçon.
Sa mère Marie était née AUDOUZE.
Nedde
Signalement
Jean VINTEJOUX mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Jean VINTEJOUX
est incorporé le 14/11/1902 au 7e régiment d'infanterie coloniale.
Il est libéré le 19/09/1903.
Il a résidé à Saint Vallier (1908), Lyon (1908), Montceaux dans
l'Ain (1910) et Villieu en 1911.
Les premiers membres de la famille VINTEJOUX apparaissent sur les
listes électorales de Guéreins en 1914.
François VINTEJOUX était son frère.
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Jean VINTEJOUX |
Recensement Guéreins 1921 - Le bourg - (la famille de Jean
VINTEJOUX).
Recensement Guéreins 1921 - Le bourg -
La guerre
Jean VINTEJOUX est incorporé au 5e régiment d'infanterie coloniale.
Il est tué le 5/01/1915 au bois de Gruerie dans la Marne.
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Historique du 5e régiment d'infanterie coloniale. |
dont extraits (gallica.bnf.fr)
OPÉRATIONS EN ARGONNE (1er Janvier au 16 Août 1915)
Ayant quitté la région Woëvre - Hauts-de-Meuse, le régiment est dirigé
sur l'Argonne. Le 2 janvier 1915, il est aux environs de
Vienne-le-Château et doit relever des unités très éprouvées occupant le
bois de la Gruerie. Sur ce front, les combats battent leur plein ;
l'ennemi, qui a rassemblé là ses meilleures troupes, fait des efforts
désespérés pour se frayer un chemin vers le sud et s'emparer des voies
conduisant à Verdun. La lutte a pris un caractère d'une extrême
violence. Dans la forêt très touffue, les tranchées se sont rapprochées
à quelques mètres les unes des autres ; la fusillade est intense, les
bombes et les grenades tombent sans cesse, la guerre de mines est
commencée. Pour ajouter encore aux difficultés imposées aux troupes, une
pluie glaciale tombe sans fin. Dans les tranchées, les hommes sont dans
la boue jusqu'à mi-jambe; les blessés qui tombent meurent enlisés, il
est impossible de leur porter secours.
5 Janvier - Bois de la Grurie : Combat de la Fontaine-aux-Charmes C'est
à ce moment que le régiment entre en ligne. Le 5 janvier 1915, le 2e
bataillon, qui est arrivé la veille à La Harazée, pour relever des
unités en secteur, reçoit l'ordre de s'engager immédiatement pour
reprendre les positions dont l'ennemi vient de s'emparer au bois de La
Gruerie, en avant de La Fontaine-aux-Charmes.
La 6e compagnie est aussitôt lancée à l'ennemi. Par une attaque
vigoureuse, elle parvient à le refouler, mais sans pouvoir néanmoins
reprendre intégralement le terrain perdu. Soumise à un tir violent de
mitrailleuses, elle subit de lourdes pertes qui arrêtent sa progression
; elle réussit cependant à s'accrocher au terrain.
Renforcée par un peloton de la 8e compagnie, elle reprend presque
aussitôt sa marche en avant ; mais, après une une légère progression,
elle doit s'arrêter de nouveau, décimée par le feu ennemi. La 7e
compagnie reçoit alors l'ordre de contre-attaquer sur le flanc droit de
notre ligne.
Accueillie par un tir nourri de grenades ennemies, elle ne peut
progresser et ses pertes sont sévères. A son tour, la 10e compagnie
prononce une contre-attaque sur le flanc gauche de la position, mais
également décimée par le feu des mitrailleuses, elle doit s'arrêter et
s'accrocher au terrain. Devant l'impossibilité de pousser plus avant,
les unités se retranchent sur place et organisent le terrain reconquis
au prix de durs efforts et de pertes sensibles.
L'organisation se continue les jours suivants et le régiment reste en
ligne jusqu'au 15 janvier dans des conditions extrêmement pénibles.
Branville |
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