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THEVENIN Louis
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THEVENIN
Jean
Louis
Ses origines
Jean Louis THEVENIN est né le 18/02/1883 à Macon.
Son père Alexis avait 43 ans et il exerçait le métier de cerclier (Les
cercliers fabriquent les anneaux qui retiennent les douelles et
permettent aux tonneaux de mieux rouler).
Sa mère Jeanne née BERNY avait 36 ans.
La famille habitait au 4 de la rue Joséphine.
Signalement
Lors du conseil de révision il est exempté en 1904 pour hernie.
A ce moment ses deux parents sont décédés.
Sa vie avant la guerre
Jean Louis THEVENIN était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
La guerre
Jean Louis THEVENIN sert en Algérie du 14/12/1914 au 14/03/1915 puis contre
l'Allemagne du 15/03/1915 au 26/02/1916.
Il est porté disparu le 26/02/1916 à Douaumont.
C'est cette date qui sera retenue comme date de décès par le tribunal de
Trévoux.
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Historique du 9e régiment de marche de zouaves |
dont extraits Verdun.
Arrivés à Verdun le 24 février 1916, le Régiment vit ses
bataillons dispersés et chacun pour son compte connut l'horrible
cauchemar des bombardements : Plus de tranchées, plus de boyaux ; des
trous d'obus ?épars qu'occupent des hommes à moitié enterrés, hagards
sous le pilonnement méthodique des obus de tous calibres ; chaque
tirailleur attend le projectile qui doit l'ensevelir, sans aucun espoir
d'éviter un écrasement certain. Mais tous renaissent dès qu'il faut
bondir sur les trous d'en face ou recevoir le flot allemand et l'arrêter
devant une barrière infranchissable formée des poitrines françaises.
Tous, à ce moment, mitrailleurs, grenadiers, voltigeurs rivalisent
d'audace et de mépris de la mort.
Il faudrait suivre dans cet enfer chacun des bataillons, et même parfois
chaque compagnie. Le 1" et le 3" bataillon, à la Côte du Poivre, au Bois
de la Caillette, devant le Fort de Douaumont, combattent sans relâche,
résistant victorieusement aux contre-attaques, s'accrochant au terrain
et méritant du colonel De Valon, commandant la brigade, des
félicitations pour « leur conduite héroïque a.
Accompagnons le 2° bataillon, commandant Sciard, dans sa marche vers la
Côte 378 (Nord-Ouest du Fort de Douaumont). Avant d'atteindre son
objectif, ce bataillon rencontre l'ennemi à la Côte 259. Il y a un vide
entre le 146e H. I. et le 95e H. I. Rapidement, le bataillon se déploie,
s'accroche au terrain, résiste à toutes les attaques malgré le
bombardement ; le soir, la liaison était établie entre les deux
régiments voisins, l'attaque allemande enrayée.
Pendant les jours suivants, résistant pied à pied aux attaques
allemandes, contre-attaquant dès que l'ennemi a pris une avance, le 2"
bataillon maintient sa position.
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