BATAILLARD Claude François
Ses origines
Claude François BATAILLARD est né le 9/03/1892 à Saint Julien sur Veyle
au hameau de Rivoire.
Son père Michel avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite née MATHON avait 28 ans.
Ses parents se sont mariés à Biziat le 16/01/1886.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude François BATAILLARD mesurait 1.71 m; il avait les cheveux châtain
et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Julien sur Veyle 1896 - Rivoire -
- Pierre Michel né à Saint Julien sur Veyle le 7/12/1886; marié à Saint
Jean sur Veyle le 30/10/1912 avec Jeanne SURGOT;
- Jules Louis Benoit né à Saint Julien sur Veyle le 23/11/1887; marié à
Peyzieux le 19/11/1921 avec Jeanne Marie HUMBERT.
- Jean Marie Claude né à Saint Julien sur Veyle le 14/05/1895.
- Marguerite Thérèse née à Saint Julien sur Veyle le 17/09/1896.
- Emile Louis né à Saint Julien sur Veyle le 15/09/1900; marié à Biziat le
28/11/1931 avec Alice POLLET; décédé à Macon le 9/04/1985.
- Julie Alexandrine née à Saint Julien sur Veyle le 2/11/1903; mariée à
Saint Julien sur Veyle le 1/12/1923 avec Marie Célestin BARDET.
- Louise Germaine née à Saint Julien sur Veyle le 16/11/1906.
Recensement Saint Julien sur Veyle 1901 - Rivoire -
Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - Rivoire -
Recensement Saint Julien sur Veyle 1911 - Rivoire -
Au moment du conseil de révision Claude François BATAILLARD exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44 e RI le 10/10/1913.
La guerre
Claude François BATAILLARD disparait le 16/09/1914 à Autrèches (Oise).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
20/05/1920.
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Historique du 44e RI |
Dont extraits : Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à
l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les
échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands
vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un
fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit.
Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne,
les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la
division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de
furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux
plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se
livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession
des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine
relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le
plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres
reçus.
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