Saint Julien sur Veyle
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CARRAT Charles Jean Marie


Ses origines

Jean Marie CARRAT est né le 1/04/1881 à Saint Cyr sur Menthon au hameau de Gréziat.
Son père Antoine avait 42 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née DEVERCHERE avait 36 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Cyr sur Menthon le 19/09/1878; sa mère était veuve de Pierre LARDON avec lequel elle avait eu 3 enfants.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie CARRAT mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 : sait lire.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement saint Cyr sur Menthon 1891 - Gréziat -

 - Marie Victorine née à Saint Cyr sur Menthon le 19/07/1878; mariée à Saint Julien sur Veyle le 9/10/1902 avec Jean GUYON.


Au moment du conseil de révision Jean Marie CARRAT exerçait le métier de cultivateur à Illiat.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 15/11/1902.
Il est libéré le 23/09/1905.
Il réside successivement à Saint Etienne sur Chalaronne (1905), Romans à la ferme de la grande grange (1906), Saint Trivier sur Moignans au hameau de Dagnon (1908), Savigneux chez FRAY (1908), Saint Didier sur Chalaronne chez FORAY, Chatillon sur Chalaronne chez GRAS (1909), Villars chez DUFOUR (1910).


Recensement Saint Etienne sur Chalaronne 1906 - Barbarelle -


Recensement Saint Julien sur Veyle 1911 - Champbeaudet - (la famille de sa soeur Victorine).
 

La guerre

Jean Marie CARRAT est mobilisé le 2/08/1914 au 15e bataillon de chasseurs à pied.
Il passe au 5e bataillon de chasseurs à pied le 20/10/1914.
Il est tué le 4/02/1915 au bois d'Uffholz (Alsace).
Il est inhumé à la nécropole nationale de Cernay 2e Carré 14/18 Numéro 11.

Historique du 5e bataillon de chasseurs.

Dont extraits : Pendant sept jours un calme relatif s'établit, mais le 4 février, à l'aurore, l'ennemi déclenche un tir d'une violence sans précédent au moyen de pièces de tous calibres.
Jusqu'à 9 heures le terrain est labouré, les tranchées sont retournées.
A 9 h. 30, l'infanterie ennemie attaque sur tout le front de la croupe nord-ouest d'Uffholtz tenue par les 3e et 4e compagnies, une partie de la 6" compagnie et la section de mitrailleuses. Grâce à l'énergie et à la vaillance des chasseurs la poussée ennemie est contenue un certain temps.
A 10 h. 30, l'attaque se prononce plus violente, notamment sur les. mitrailleurs et la tranchée de gauche de la 6e compagnie qui, sous la poussée d'un ennemi supérieur en nombre, se replie.
Les mitrailleurs, dans leur abri, se défendent avec acharnement malgré des pertes sérieuses et leur matériel fortement endommagé. A leur tour, ils sont obligés de se replier.
A 12 heures, le commandant Colardelle tente un premier effort pour reprendre le terrain perdu. Il lance d'abord deux sections de la Ire compagnie du 15e, mises à sa disposition, et la section de réserve de la 6e compagnie du 5e qui réussissent à reprendre la première ligne de tranchées.
A 13 heures, la 2e section de la 2e compagnie du 5e et deux sections de la 5e s'élancent à leur tour et reprennent une partie du terrain perdu.
A 14 h. 30, la 4e compagnie, s'élançant à la baïonnette, reprend de vive force la dernière tranchée que l'ennemi tenait encore. Une quarantaine de prisonniers tombent en notre pouvoir. L'ennemi, sentant la partie perdue, regagne ses positions de départ.

Nos pertes sont malheureusement lourdes. Le capitaine Muller et le lieutenant Gros sont blessés ainsi que 95 chasseurs. Environ 41 chasseurs sont tués.
Après cette dure journée, le bataillon est relevé et, le 5, il gagne Moosch sauf deux compagnies qui restent en réserve à la disposition du 15e bataillon de chasseurs.