Saint Julien sur Veyle
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LAURENCIN Benoit
Ses origines
Benoit LAURENCIN est né le 20/05/1889 à Sulignat.
Son père François avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née GOYARD avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit LAURENCIN mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Julien sur Veyle 1901 - La Mitaine -
Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - La Mitaine -
- Claude François né à Sulignat le 23/03/1892; marié à Saint Julien sur
Veyle le 17/01/1921; décédé à Bourg le 24/02/1974.
- Jean Marie né à Sulignat le 18/08/1894; marié à Chatillon sur Chalaronne
le 4/12/1924 avec Marie Louise DOUCET.
- Jeanne née à Sulignat le 11/03/1896; mariée le 27/12/1922 à Saint Julien
sur Veyle avec Jean Marie ROZIER.
- Antonin né à Saint Julien sur Veyle le 10/09/1898; marié à Romans le
29/11/1924 avec Claudine DESHENRY; décédé le 16/04/1968 à Chatillon sur
Chalaronne.
- François né à Saint Julien sur Veyle le 1/08/1903; marié le 26/12/1928 à
Sulignat avec Marie Yvonne MASSON.
Au moment du conseil de révision Benoit LAURENCIN exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Liste électorale Saint Julien sur Veyle 1914.
La guerre
Benoit LAURENCIN est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 9/08/1914 à Pfastatt Lutterbach.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
25/08/1920.
Extraits historique du 23e RI : Débarqué à Remiremont le 2
août, puis concentré à Saulxures-sur-Moselotte en réserve de secteur, le
Régiment participa tout d'abord à l'opération brusquée tentée par le 7e
C. A. sur Mulhouse dès les premiers jours de la guerre.
Le 7 aout, à 4 h. 30 du matin, le 23e avant-garde de la colonne de
gauche de la 41e D.I., franchit la frontière au col d'0deren et descend
dans la vallée de la Thur. A 7 h. 40, il se heurte à Felleringen à
quelques détachements ennemis, puis, après avoir fait sa jonction avec
la colonne qui descend du col de Bussang, il poursuit sa marche par
Wesserling jusqu'à Bischwiller, refoulant des arrière-gardes enemies
qui, après avoir opposé quelque résistance, se dérobent en chemin de
fer.
Le 8 août, la marche sur Mulhouse est reprise. Avant-garde de la colonne
de droite de la 41e D.I., le 23e, marche par Thann et Lutterbach et
occupe dans la. soirée les faubourgs ouest de Mulhouse, tandis que, sur
sa droite, la 14e D.I. occupe la ville même.
Le Régiment, stationné à Lutterbach (2e bataillon) et à Altschoss (3e
bataillon) est couvert, face au nord, par un bataillon aux: avant-postes
(1er bataillon), sur le front Illzach, Pfastatt et Richwiller.
L'opération semble avoir réussi, l'ennemi n'a pas oppose jusqu'à présent
da résistance sérieuse, mais ce n'est là qu'une feinte et la riposte est
proche.
Elle se produit brutale dès le lendemain.
Sur le front du 23e R.I., l'ennemi attaque en force le 9 août, à partir
de 17 heures. Appuyés par une puissante artillerie, les Allemands
portent successivement leur effort sur 1llzach sur Pfastatt et sur
Richwiller.
Malgré une magnifique résistance prolongée pendant trois heures et au
cours de laquelle les 2e et 9e compagnies sont presque totalement
anéanties, les avant-postes (1er bataillon renforcé de la 9e compagnie)
sont débordés et refluent sur la position de Lutterbach, devant laquelle
l'ennemi s'arrête enfin à 21 heures.
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