GILLET François Joseph
Ses origines
François Joseph GILLET est né le 26/07/1891 à Neuville les Dames au hameau de
Charmont.
Son père Joseph avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née GUILLERMIN avait 28 ans.
Benoit et François Joseph GILLET étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Joseph GILLET mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Neuville les Dames 1896 - Charmont -
Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - Aux Pierres -
- Marie Madeleine née à Neuville les Dames le 10/09/1884; décédée à Perrex
le 23/07/1961.
- Benoit Joseph né à Neuville les Dames le 8/08/1886; décédé le 17/09/1886.
- Jeanne Simon née à Neuville les Dames le 3/02/1889; mariée le 22/12/1909
à Saint Julien sur Veyle avec François GOYON.
- Claudius né à Neuville les Dames le 14/01/1894; marié le 22/02/1921 à
Vonnas avec Marie Françoise MARGUIN; décédé à Macon le 17/07/1979.
- Marie née à Neuville les Dames le 18/02/1900.
- Pierre né à Neuville les Dames le 3/12/1902; marié le 22/02/1921 à
Vonnas avec Marie Joséphine CHEVAT; décédé le 2/07/1978 à Bourg.
Recensement Saint Julien sur Veyle 1911 - Aux Pierres -
Recensement Saint Julien sur Veyle 1911 - Les Rebutins -
Au moment du conseil de révision François Joseph GILLET exerçait le métier.
Il est incorporé au 60e RI le 9/10/1912.
La guerre
François Joseph GILLET est tué le 20/09/1914 à Vic sur Aisne.
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Historique du 60e RI |
Dont extraits : A partir du 12 septembre, chaque jour est marqué
par des combats très durs dans le voisinage des petits villages de
Cagny, Haute-Braye, Saint-Christophe, Berry, Chevillecourt, Autrèches et
de la ferme Moufflaye. Nos pertes sont considérables en hommes et en
officiers, comme il est facile d'en juger par la multitude des petites
croix qui marquent l'emplacement de tombes, isolées ou groupées par cinq
ou six, aux lisières des bois comme dans les jardins. Il faut repousser
sans cesse les attaques de l'ennemi dans une région fort difficile et
sur un front où il n'est pas facile d'assurer les liaisons. Le 20
septembre, les Allemands parviennent même à s'emparer d'Autrèches et
Chevillecourt. Dans ce dernier village, ils cernent par un temps de
brouillard intense et grâce à l'existence d'un « trou » dans la ligne,
une fraction importante du 35e . A Autrèches, ils s'emparent du poste de
secours central du régiment et emmènent tout le personnel, y compris le
médecin chef, M. MORVAN. Dorénavant le front de bataille va se fixer sur
ce point.
Du 20 septembre 1914 au 23 juillet 1915, l'ère des grands combats
terminée, le régiment occupe la rive droite de l'Aisne entre Soissons et
Vic-sur-Aisne. La guerre
de tranchées va commencer.
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