Saint Julien sur Veyle
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MOUROUX Auguste Claude
Ses origines
Auguste MOUROUX est né le 13/09/1890 à Biziat.
Son père Claude avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Antoinette née MARION avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Auguste MOUROUX mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux orangé verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et
écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Julien sur Veyle 1896 - Villiers -
- Jean Marie Benoit né à Saint Julien sur Veyle le 31/07/1893; marié à
Saint Julien sur Veyle le 18/09/1920 avec Florentine BOUCHY; décédé à
Saint Julien sur Veyle le 23/10/1957.
Recensement Saint Julien sur Veyle 1901 - Villiers -
Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - Villiers - (Auguste MOUROUX ne
figure pas sur le recensement de la commune).
Recensement Saint Julien sur Veyle 1911 - Désirs -
Au moment du conseil de révision Auguste MOUROUX exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 10/10/1911.
Il est réformé le 27/09/1913 pour tuberculose
pulmonaire.
Liste électorale Saint Julien sur Veyle 1914.
La guerre
Auguste MOUROUX est rappelé "service armé" en 1914 et incorporé au 133e
RI le 11/11/1914.
Il passe au 23e RI le 1/02/1915 puis au 104e RI le 27/03/1915.
Il passe au 122e RI le 25/08/1916.
Il est cité à l'ordre du régiment le 16/09/1917 : "Excellent fusiller; a
fait preuve du plus grand courage et d'un entrain admirable en se
portant à l'assaut des positions ennemies".
Croix de guerre étoile de bronze.
Il décède de ses blessures le 31/10/1918 à Crépy en Laonnois à
l'ambulance 3/68 secteur postal 236.
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Historique du 122e RI |
Dont extraits : A 3 heures du matin, le 26 octobre, le 1er
bataillon franchit la Serre, sous le feu ennemi, participe avec le 3e
bataillon du 81e à l’attaque de Mortiers et par une manœuvre hardie
assure l’encerclement du village dont il fait le nettoyage. De nombreux
prisonniers sont dénombrés ; mais ses pertes s’élèvent à 59 hommes tués
ou blessés. Dans la nuit du 26 au 27, le colonel prend le commandement
du secteur d’attaque ; il a sous ses ordres en première ligne le 1er
bataillon (SALVAT), le 2e bataillon (ACHARD) et le 3e bataillon du 81e .
Le bataillon MICHEL est en réserve de division. Le lendemain matin 27
octobre, sous la poussée de nos reconnaissances, les Allemands exécutent
un recul sensible : le bataillon SALVAT, au prix de nouvelles pertes,
progresse de 2 kilomètres et vient occuper les lisières sud et sud-est
de Dercy.
Le 29 octobre, le 3e bataillon du 8e est retiré ; la situation du
régiment est alors la suivante : en première ligne, à droite bataillon
MICHEL, à gauche bataillon ACHARD. En soutien, le bataillon SALVAT. Des
reconnaissances offensives sont exécutées toutes les nuits pour garder
le contact avec l’ennemi et le forcer à battre de nouveau en retraite.
Dans la nuit du 1er au 2 novembre, le régiment est relevé ; le 3, il est
à Bucy-les-Cerny ; le 5, il est enlevé par camions-autos et transporté à
la Ferté-Milon, où le trouve l’Armistice, le 11 novembre. Pendant deux
mois, il s’est battu presque sans interruption ; il a livré six
batailles, a progressé de plus de 35 kilomètres, traversé le massif
redoutable de Saint-Gobain, délivré de nombreux villages habités, et
rejeté l’ennemi bien au-delà de la Serre. Il a capturé plus de 250
prisonniers, enlevé 40 mitrailleuses de lutte, 15 canons de tranchée et
un matériel considérable. Ses pertes ont été lourdes : 33 officiers et 1
135 hommes ont été mis hors de combat. Le 29 octobre, les effectifs en
ligne ne s’élevaient pas, pour tout le régiment, à plus de 371 hommes.
La compagnie la plus forte comptait 48 hommes ; la 9 e compagnie était
réduite à 3 hommes.
Extrait des pertes du régiment
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