Misérieux
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HARDY Antoie


Ses origines


Antoine HARDY est né le 31/08/1885 à Mizérieux.
Son père Benoit avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Catherine née GOYET avait 35 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine HARDY mesurait 1.62 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Misérieux 1891 - Le village - (Son père est décédé le 4/11/1888)


Recensement Misérieux 1896 - La Croix - (Sa mère se remarie avec Antoine MORNAIN le 30/12/1891)

 - Claudine née le 14/09/1881 à Misérieux; mariée à Misérieux le 3/06/1905 avec Benoit GERIN.
 - Marie née le 24/04/1884 à Misérieux; mariée à Misérieux le 27/04/1907 avec Claude Benoit HUMBERT.


Recensement Misérieux 1901 - La Croix - (sa mère décède le 21/10/1905).

Au moment du conseil de révision Antoine HARDY exerçait le métier de cultivateur.
Ses deux parents étaient décédés.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.

Antoine HARDY se marie à Savigneux le 3/12/1910 à Marie Francine MOINE demeurant et née à Savigneux le 10/04/1887 (elle se remariera le 19/09/1921 à Misérieux avec Benoit GUILLOT).


Recensement Misérieux 1911 - Le village -

Le couple a eu une fille Francine Claudia née à Misérieux le 9/06/1912; mariée à Ars le 22/06/1935 avec Michel marie MILTON; décédée à Ars le 16/11/1971.
 

La guerre

Antoine HARDY est mobilisé au 23e RI le 3/08/1914.
Il disparait le 24/09/1914 au bois d'Ormont.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 13/07/1920.

Historique du 23e RI

dont extraits : Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort, au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).
Convaincu par tant d'héroïsme déployé en vain que le morceau est vraiment trop dur à enlever, le commandant donne, le 23 septembre, l'ordre de s'organiser sur les positions conquises. C'est la guerre de positions qui commence; on creuse tranchées et abris avec activité ; on organise les barrages d'artillerie ; on repousse avec facilité quelques tentatives ennemies.