BERNARD Jean Claude
Ses origines
Jean Claude BERNARD est né le 12/12/1882 à Chaleins.
Son père Claude avait 34 ans et était cultivateur au hameau de Villette.
Sa mère Marie Bernard avait 36 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude BERNARD mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaleins 1896 - Villette -
Recensement Chaleins 1901 - Villette -
- Marie Louise née à Chaleins le 28/04/1879; mariée à Jean Claude BERNARD
le 19/10/1898.
- Marie Antoinette née à Chaleins le 18/09/1880; décédée à Gleizé le
4/01/1965.
- Louis Marie né à Chaleins le 8/03/1890; marié à Fareins le 25/11/1920
avec Claudine Henriette THOMASSON; décédé à Macon le 26/02/1977.
Sa mère décède le 11/01/1893.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1903 pour faiblesse.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 15/11/1904; il est libéré le
18/09/1906.
A partir du 31/03/1907 il réside à Neuville sur Saône dans le Rhône chez
Mr FRECON.
La guerre
Il est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il disparait le 20/09/1914 au col d'Hermanpère.
Cette date sera retenue comme date de décès par un jugement du
20/05/1920 du tribunal de Trévoux.
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
"Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère
en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses
et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ;
l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le
col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner
les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois
des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à
des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des
feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid
et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas,
ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des
bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement
employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les
mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas. "
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