Chaleins
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SANDRON Jean Claude


Ses origines


Jean Claude SANDRON est né le 25/06/1883 à Chaleins au hameau du Fournieux.
Son père Joseph avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née ROLLET avait 33 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude SANDRON mesurait 1.51 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Chaleins 1896 - Le Fournieux -

Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
A cette époque il réside à Peyzieux.
Il est ajourné 1 an en 1904 pour faiblesse; de même pour 1905.
En 1906 il est classé dans les services auxiliaires.
Jean Claude SANDRON réside à Belleville en décembre 1906 à Aiguerande chez Chapuis.
Le 21/01/1912 il est à Saint Etienne sur Chalaronne au hameau de Barbarelle chez M. FANTON.
En juillet 1915 il réside à Belmont (Canton d'Anse) dans le Rhône.
 

La guerre
 

Jean Claude SANDRON est incorporé au 23e RI à compter du 21/07/1915.
Il passe au 44e RI le 5/10/1915.

Il est tué le 12/08/1916 à l'est de Curlu au bois de Hem dans la Somme.

 
Historique 44e RI
dont extraits :
Le 11 août, le 2e bataillon s'engage contre le bois de Hem. Le bois tout entier et un chemin creux qui le borde ont été fortifiés comme un réduit : partout des abris, quelques-uns en maçonnerie ; partout des nids de mitrailleuses qu'en raison du terrain l'artillerie ne peut parvenir à contre-battre efficacement. Vers 10 heures, de la parallèle où ils attendent avec impatience le moment de l'assaut, les hommes bondissent, alignés comme pour un défilé.
C'est la belle guerre à la française, le mouvement, l'offensive. Les Allemands se défendent en désespérés. Leur feux de flanc prennent le 2e bataillon à revers et nos pertes sont lourdes ; mais elles sont payées au centuple. Le bois de Hem est enlevé et, le lendemain, lorsque les 1e et 3e bataillons font le passage de ligne pour attaquer à leur tour, c'est un sol jonché de débris de toutes sortes qu'ils traversent, où les cadavres allemands forment d'horribles tas. Le régiment a pour objectif un système de défense sur le sommet d'une croupe qui barre l'accès d'un long ravin. L'organisation est étayée par un chemin creux qui constitue une place d'armes de choix pour l'ennemi. Mais une préparation d'artillerie formidable bouleverse les organisations adverses ; les vagues d'assaut progressent rapidement, les mitrailleuses crépitent. A toute allure, nos hommes ont envahi les tranchées.350 Allemands se rendent, et les défenseurs qui restent sont cloués sur place, à la baïonnette, dans un corps à corps furieux. L'adversaire réagit, sort de ses places d'armes, contre-attaque. Mais toutes les précautions sont prises : mitrailleuses, fusils mitrailleurs, canons de 37 sont braqués vers le ravin d'où part la contre-attaque. Sous ce feu d'enfer, les bataillons ennemis s'arrêtent, tourbillonnent et disparaissent.