Chaleins
(Accueil)
ANSOUD Jean
BERNARD Jean Claude
CHARNAY Antoine Benoît
CHARVERIAT Jean François
CHAUME Benoît
CINY Antoine
CINY Claude
COMAS Denis François
DENIS Jean Claude
DESBONNE Benoît
DUTANG Marcellin
DUTANG Jean
GAILLARD Michel
GON Claudius
GONDY Jean Baptiste
LACUIRE Antoine Marius
LAVAL Claude François
MOILLIE Charles Alexandre
MOREL Antoine François
MOREL Jean François
PANNETIER Jean Marie
POUSSIERE André
ROZIER Pierre François
SANDRON Benoît
SANDRON Jean Claude
SEVE Jean
TAGUET Baptiste
VALFORT Claude
VERRAND Michel
|
SANDRON Jean Claude
Ses origines
Jean Claude SANDRON est né le 25/06/1883 à Chaleins au hameau du
Fournieux.
Son père Joseph avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née ROLLET avait 33 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude SANDRON mesurait 1.51 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaleins 1896 - Le Fournieux -
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
A cette époque il réside à Peyzieux.
Il est ajourné 1 an en 1904 pour faiblesse; de même pour 1905.
En 1906 il est classé dans les services auxiliaires.
Jean Claude SANDRON réside à Belleville en décembre 1906 à Aiguerande
chez Chapuis.
Le 21/01/1912 il est à Saint Etienne sur Chalaronne au hameau de
Barbarelle chez M. FANTON.
En juillet 1915 il réside à Belmont (Canton d'Anse) dans le Rhône.
La guerre
Jean Claude SANDRON est incorporé au 23e RI à compter du 21/07/1915.
Il passe au 44e RI le 5/10/1915.
Il est tué le 12/08/1916 à l'est de Curlu au bois de Hem dans la Somme.
|
Historique 44e RI |
dont extraits :
Le 11 août, le 2e bataillon s'engage contre le
bois de Hem. Le
bois tout entier et un chemin creux qui le borde ont été
fortifiés comme un réduit : partout des abris, quelques-uns en
maçonnerie ; partout des nids de mitrailleuses qu'en raison du
terrain l'artillerie ne peut parvenir à contre-battre
efficacement. Vers 10 heures, de la parallèle où ils attendent
avec impatience le moment de l'assaut, les hommes bondissent,
alignés comme pour un défilé.
C'est la belle guerre à la française, le mouvement, l'offensive.
Les Allemands se défendent en désespérés. Leur feux de flanc
prennent le 2e bataillon à revers et nos pertes sont lourdes ;
mais elles sont payées au centuple. Le bois de Hem est enlevé
et, le lendemain, lorsque les 1e et 3e bataillons font le
passage de ligne pour attaquer à leur tour, c'est un sol jonché
de débris de toutes sortes qu'ils traversent, où les cadavres
allemands forment d'horribles tas. Le régiment a pour objectif
un système de défense sur le sommet d'une croupe qui barre
l'accès d'un long ravin. L'organisation est étayée par un chemin
creux qui constitue une place d'armes de choix pour l'ennemi.
Mais une préparation d'artillerie formidable bouleverse les
organisations adverses ; les vagues d'assaut progressent
rapidement, les mitrailleuses crépitent. A toute allure, nos
hommes ont envahi les tranchées.350 Allemands se rendent, et les
défenseurs qui restent sont cloués sur place, à la baïonnette,
dans un corps à corps furieux. L'adversaire réagit, sort de ses
places d'armes, contre-attaque. Mais toutes les précautions sont
prises : mitrailleuses, fusils mitrailleurs, canons de 37 sont
braqués vers le ravin d'où part la contre-attaque. Sous ce feu
d'enfer, les bataillons ennemis s'arrêtent, tourbillonnent et
disparaissent. |
|
|
|