Chaleins
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VERRAND Michel
 

 

VERRAND Michel


Ses origines


Michel VERRAND est né le 11/02/1882 à Chaleins au hameau de Sapin.
Son père Jean Claude avait 56 ans et était cultivateur.
Sa mère Geneviève née DUPRAT avait 43 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Michel VERRAND mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux également châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre


Recensement Chaleins 1896 - Hameau de Sapin

Michel VERRAND était célibataire.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Chaleins.
Il est incorporé au 23e RI le 15/11/1903 et libéré le 18/09/1906.



Recensement Chaleins 1911 - Hameau de Sapin
 

La guerre


Michel VERRAND est rappelé le 3/08/1914.
Il sert au 372e régiment d'infanterie et sera tué à Florina (Grèce) le 14/10/1916.
Il est inhumé à Bitola (Monastir) au cimetière militaire tombe 108.

 

Historique du 372e R I

dont extraits :

"Le 5 mai, le régiment quitte son secteur et contribue à des opérations dans la région du lac de Doiran. Le 17 août, il enlève le village de Poroj-le-Bas, le 20 août, il escalade le mont Beles. Le paludisme en ce moment fait d'effrayants ravages. Les effectifs fondent littéralement;, Les évacuations atteignent 521 en juillet, 353 en août. Les rapports médicaux mettent en évidence l'état physique lamentable des hommes. Malgré tout, les difficultés sont surmontées par l'énergie déployée par tous. Le secteur est si pénible, en raison du terrain et de l'éparpillement des unités, que le 31e R. I. italien met 3 jours pour relever le régiment qui allait conquérir de nouveaux titres de gloire aux opérations de Monastir.
Monastir
Monastir sera l'un des grands noms qui dominent l'histoire de ce beau régiment, comme Mulhouse, comme Kara-Hodzali, peut-être même davantage, car l'expédition de Mulhouse, si ardente qu'elle fût, ne dura qu'une semaine, la résistance sur le Kara, si âpre qu'elle fût, ne dura qu'un mois, tandis que les combats pour Monastir et en avant de cette ville, sur le massif célèbre de 1248, devaient durer 10 mois. L'offensive lui permet de se distinguer au Moulin de Florina, à l'attaque de Kenali, au Col de Buf. Le 19, le régiment se porte sur Monastir, cette fois, c'est le dernier bond. La première grande ville
serbe est délivrée, à 15 heures 30 le régiment traverse Monastir, musique en tête, drapeau déployé ; acclamé par la foule qui se presse dans les rues et lui lance des bouquets. Après l'entrée à Monastir, le Général JOFFRE, par son ordre N° 68, et le Général SARRAIL, par une lettre, récompensaient l'héroïsme déployé par nos soldats. Mais la tâche du régiment n'était pas terminée, et aux combats pour Monastir, allaient s'ajouter les combats sur le massif aride de 1248. Il entame dans ce secteur une âpre guerre de tranchée, qu'il soutiendra d'une seule haleine pendant 8 mois. Là s'engage pour lui une lutte de patience, de froide énergie, de volonté. Ne laissant pas de répit à son adversaire, résistant à ses tentatives, prenant l'initiative du combat ...


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