DENIS Jean Claude
Ses origines
Jean Claude Denis est né le 13/10/1884 à Chaleins.
Son père Jean Claude avait 50 ans et était cultivateur au hameau de
Villette.
Sa mère Catherine née DUPLAND avait 43 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude DENIS mesurait 1.68 m; il avait les cheveux brun et les yeux
roux.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Messimy 1896 - Rue basse -
Recensement Chaleins 1901 - Tous vents-
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Jean Claude DENIS est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le
9/10/1905; il est libéré le 28/09/1907.
Recensement Chaleins 1911 - Les maisons neuves -
Jean Claude Denis était célibataire.
La guerre
Jean Claude Denis est mobilisé le 3/08/1914 au 23e régiment d'infanterie.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Jean Claude DENIS est tué le 24/10/1916 à Verdun dans le secteur de Vaux
Chapitre ( Meuse )
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Historique 230e régiment d'infanterie |
dont détails :
'L'heure H est fixée pour le 24 à 11 heures 40. Le jour se lève dans
un brouillard épais, à 11 heures 40 il n'est pas encore dissipé et nos
vagues d'assaut sortent de la tranchée sans être aperçues de l'ennemi.
C'était à la fois une chance et un risque. Une chance, car elles
allaient certainement échapper au barrage ennemi ; un risque, car la
direction devenait périlleuse et des erreurs pouvaient se produire qui
auraient été dangereuses pour le succès de l'opération. Heureusement, la
minutieuse préparation nous évita ces avatars et en moins de dix minutes
nos troupes sautent dans la première position ennemie, capturent toute
la garnison et s'installent en vue de leur deuxième objectif. Quelques
heures après, arrive la grande nouvelle : Douaumont est pris, la
batterie de Damloup est prise, ordre est donné de poursuivre
immédiatement l'avance. Mais pour nous la lutte allait devenir
singulièrement plus âpre. Il est concevable que, les deux grandes
vedettes de ce scénario étant Douaumont et Vaux, la plus grosse quantité
des moyens avait été accumulée sur ces deux points ; entre les deux
forts et particulièrement en avant du bois Fumin régnait un grand nombre
d'îlots de résistance, perdus au milieu d'un dédale de tranchées et de
boyaux. Une préparation d'artillerie moins minutieuse avait laissé
subsister la majeure partie de ces organisations et leurs défenseurs se
révèlent, dès notre deuxième bond, opiniâtres dans leur action. Dès le
début de leur progression, les deux bataillons sont sous le feu des
mitrailleuses ; de plus l'artillerie ennemie commence à s'orienter et
arrose les positions que nous venons de conquérir : les pertes
commencent à devenir sérieuses.'
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