GAILLARD
Michel
Ses origines
Michel GAILLARD est né à Saint Trivier sur Moignans le 21/09/1881.
Son père
Jean avait 23 ans et était cultivateur au hameau de Percieux.
Sa mère Claudine née POULET avait également 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Michel GAILLARD mesurai 1.65 m; il avait les cheveux châtain - blond et
les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
A cette époque (1901) il résidait à Lurcy.
Sa vie avant la guerre
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 15/11/1902.
Il sera libéré le 23/09/1905.
Début 1909 il résidera à Villeneuve puis à partir de fin 1909 à
Chaleins.
Michel GAILLARD se marie à Villeneuve le 19/11/1910 avec Eugénie
DESCOLLONGES née à Villeneuve le 21/08/1887.
Il réside au hameau de Sapin.
Recensement 1911
Eugénie DESCOLLONGES se remarie le 25/09/1920 à Villeneuve avec
Gabriel ANSOUD; elle décède à Chatillon sur Chalaronne le 25/07/1962.
Cimetière de Villeneuve Carré 3 tombe 49.
La guerre
Classé dans le service auxiliaire pour une flexion permanente des
deux dernières phalanges du petit doigt gauche la commission de réforme
le classe au service armé le 16/11/1914.
Michel GUILLARD est incorporé au 23e RI le 7/12/1914.
Il passe en renfort du 102e RI le 27/03/1915.
Il est tué à Auberive dans la Marne le 25/09/1915.
Michel GAILLARD a été inhumé à la Nécropole nationale "Bois-du-puits"
à Auberive (Marne) tombe 413.
|
Historique du 102e RI |
dont extraits :
"Le 102e est relevé pour venir prendre une nouvelle place sur la rive
gauche de la Suippe, en face d’Auberive. Il organise le terrain et se
prépare par un travail de pionniers très assidu à prendre part à
l’attaque générale qui se déclenchera le 25 septembre. Le régiment est
placé entre Auberive et la voie romaine, à gauche et en arrière du 315e.
Sa mission est d’enlever le saillant sud-ouest des défenses adverses
(fortin de Vaudesincourt) en même temps que 315e abordera Auberive. Le
mouvement est déclenché à 9 h 30. Les 7 e et 8 e compagnies s’élancent
pleines d’ardeur à l’assaut, mais, tandis que le 315e réussit pour un
moment à passer, elles sont arrêtées par des défenses accessoires
importantes non entamées. Les 5 e et 6 e compagnies arrivent en deuxième
vague. Les hommes se font bravement tuer, mais l’attaque de front ne
peut plus réussir. Le colonel essayera avec le 3e bataillon d’abord,
avec deux compagnies du 1er ensuite de contourner l’obstacle par la
gauche. Tous les élans seront brisés. Le colonel BLIN, commandant le
102e, est blessé. Le commandement passe au commandant bientôt
lieutenant-colonel VICQ. Le régiment venait une fois de plus de se
comporter brillamment. Les pertes étaient importantes, attestant le
courage des hommes (651 soldats, tués ou blessés, le 2e bataillon
perdant tous les officiers et le 3e plus de la moitié des siens)."
|