Chevroux
(Accueil)

BELLEVRAT H
BERTHET Louis Pierre
BON G
BONNAMOUR H
CARTERON Jules Hippolyte
DARBON Ph
DESGRANGES J
DESMARIS C
DESMARIS J
DESMARIS Louis Joseph
DOUCET L
DUBUISSON Henri Joseph
DUBUISSON J
DUC C
DUC E
GAMBIN P
GONNET A
GONNET J
GOYARD A
GRAPPIN J R
JOLY H
JOSSERAND Louis Joseph
MARGUIN C
MARPAUD Claude
MARPAUD Louis
MEUNIER Emile Georges
PERROT F
PEULET C
PROMONET M
RAMET Joseph Hippolyte
ROBERT B
ROBERT P
RONCIER A
RONCIER P
RONGIER Ph
TAVERNIER F
THEVENARD Alexandre
THEVENARD F
THEVENARD Louis
 








 

 

CARTERON Jules Hippolyte


Ses origines

Jules Hippolyte CARTERON est né le 8/12/1889 à Chevroux au hameau d'Arpent.
Son père Jean Marie avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Julie née LAY avait 21 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules Hippolyte CARTERON mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chevroux 1901 - Arpent -




Recensement Chevroux 1906 - Arpent -


Recensement Chevroux 1911 - Arpent - (Jules Hippolyte est au service militaire).

 - Marie Justine
 - Marie Louise
 - Joanny Claudius né le 9/03/1910 au hameau de Arpent; décédé le 30/07/1913.


Au moment du conseil de révision Jules Hippolyte CARTERON exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 1/10/1910.
Il est libéré en septembre 1912.


Liste électorale Chevroux 1914.

Jules Hippolyte CARTERON était célibataire.
 

La guerre


Jules Hippolyte CARTERON est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il est tué le 20/09/1914 à Ban de Sapt (Vosges).
Il est inhumé à la Nécropole nationale La Fontenelle.

Historique du 133e RI.

dont détails : Le 20 septembre il pleuvait toujours.
Depuis 48 heures les hommes n'avaient pu dormir autrement que dans l'eau ; depuis 48 heures ils n'avaient rien mangé ni rien bu de chaud, et ils grelottaient sous leurs uniformes transpercés.
Nombre de réservistes et de territoriaux, que le régiment avait reçus en renfort les 16 et 17 septembre, étaient dans un état lamentable. Trois même venaient de mourir de congestion au cours de cette nuit. Pour ajouter encore à ces misères l'artillerie ennemie continuait à déployer une invraisemblable activité, arrosant de 77 et de 105 tout l'arrière de nos lignes jusqu'au col des Raids.
Des positions qu'ils occupaient à notre gauche, les Allemands dirigeaient sur nous des feux de flanc qui rendaient toute progression impossible. D'ailleurs en face de nous ils s'étaient fortement retranchés sur la ligne cote 620, le Fraiteux, le bois des Faîtes, la Come. La violente canonnade d'obusiers lourds de 105 dirigée sur la croupe de Gemainfaing nous causa, au cours de cette journée, des pertes encore très sensibles. Le lieutenant Munsch fut grièvement atteint. L'enlèvement des blessés sous les obus, par des routes qui étaient de vrais marécages glissants, devenait de plus en plus pénible.




Cimetière de Chevroux
Cliquez sur l'image pour agrandire