ROBERT Benoit
Ses origines
Benoit ROBERT est né le 17/07/1889 à Chevroux au hameau du Mont.
Son père Benoit avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Joséphine née DELISLE avait 34 ans.
Benoit et Jean Pierre ROBERT étaient cousins (leurs pères étaient
frères).
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit ROBERT mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain clair et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chevroux 1906 - Le Mont - (Benoit est domestique chez un
voisin de ses parents).
Recensement Chevroux 1906 - Le Mont -
- Marie Rosalie née le 11/07/1883 à Chevroux; mariée à Chevroux le
7/02/1910 avec Louis Hippolyte PERDRIX.
- Françoise née le 25/10/1880 à Chevroux; mariée le 25/09/1903 avec Hugues
RAMET.
- Louis né le 11/12/1891; fait prisonnier en septembre 1915; marié le
4/06/1920 à Boissey avec Marie Céline Julienne PACQUELET; décédé le
13/05/1951 à Macon.
Au moment du conseil de révision Benoit ROBERT exerçait le métier de
cultivateur.
Il est classé soutien de famille (article 22).
Il est incorporé au 23e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Liste électorale Chevroux 1914.
La guerre
Benoit ROBERT est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI (1er bataillon - 4e
compagnie).
Il est blessé le 1/09/1914 par balle à la tête.
Il décède le même jour à l'infirmerie d'Aillevillers (Haute Saône).
Il était célibataire.
Il est inhumé au carré militaire d'Aillevillers-et-Lyaumont (70 -
Haute-Saône) tombe 1.
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Historique du 23e RI |
Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer
pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de
la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de
Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les
objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la
Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154).
Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de
cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et
organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons
montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le
lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2
septembre, sur Mandray.
Mais les forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis
48 Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y
a, derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement
continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.
Extraits des pertes du 23e RI
Aillevillers (en rose en bas à gauche) |