PROMONET François Marius
Ses origines
François Marius PROMONET est né le 8/10/1896 à Chevroux au hameau de
Fayolle.
Son père François avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Pauline née MARGUIN avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Marius PROMONET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux blond et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chevroux 1911 - Fayolle -
- Hippolyte né le 16/10/1893 à Chevroux; décédé à Bourg le 19/06/1984;
inhumé à Chevroux.
Au moment du conseil de révision François Marius PROMONET exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
François Marius PROMONET est incorporé au 60e RI le 9/04/1915.
Il passe au 42e RI le 9/04/1916 (11e compagnie).
Il est blessé le 29/07/1917 au ravin de la Goutte (Tahure) : plaie pied
gauche et fractures par éclat de grenade.
Il décède le 29/07/1917 à l'ambulance 217 du 12e corps d'armée à Somme
Suippe (Marne).
Il est cité à l'ordre de la 14e division : "Bon soldat; était à la
Somme; a toujours fait preuve de sang froid et de courage; grièvement
blessé le 29/07/1917 à son poste de combat."
Croix de guerre étoile d'argent.
Il est inhumé à la
nécropole nationale de Somme Suippes.
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Historique du 42e RI |
Le 42e occupe et organise le sous-secteur de Courcy, récemment enlevé
à l'ennemi par les Russes et sis au pied de la colline fortifiée de
Brimont. (Mois de juin 1917). Au début de juillet, le 42e quitte à
regret la 14e D. I. réduite à 3 régiments, et son frère d'armes de
toujours, le brave 35e Régiment d'Infanterie, au côté duquel il s'était
battu depuis le début de la campagne comme dans les guerres du passé. Il
est rattaché à la 41e D. I. et va occuper pendant près de 2 mois un
sous-secteur qu'il organise défensivement, entre la Butte de Tahure et
celle du Mesnil, en faisant preuve d'une même ardeur en maniant les
outils du pionnier, que les grenades et le fusil dans les grandes
attaques.
Un coup de main exécuté par le groupe d'élite du Régiment, une incursion
ennemie repoussée, de fréquents torpillages des lignes et de
quotidiennes menaces d'attaque par gaz tiennent perpétuellement en éveil
l'esprit offensif et défensif de la troupe. Vers cette époque, le 36e
Bataillon de Tirailleurs Sénégalais est affecté pour un mois au 42e dont
il forme le 4e Bataillon.
Extraits des pertes du 42e RI
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