Chevroux
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RONGIER Claude Philibert


Ses origines


Claude Philibert RONGIER est né le 1/04/1896 à Chevroux au Mollard.
Son père Claude Philibert avait 45 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née GONNET avait 35 ans.
Pierre Marie et Claude Philibert RONGIER étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Philibert RONGIER mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Chevroux 1901 - Le bourg -


Recensement Chevroux 1906 - Le bourg -

 - Marie Claudine Anaïs née à Chevroux au Mollard le 16/05/1892; mariée à Chevroux le 23/11/1911 avec Claude Joseph FONTAINE; décédée à Bagé le Chatel le 1/03/1978.
 - Jean Marie (jumeau) né le 21/07/1900 à Chevroux; décédé le 11/11/1917 au lieu dit "Terre de la Croix".
 - Félix (jumeau) né le 21/07/1900 à Chevroux; décédé le 27/09/1901.
 - Marie Anaïs née le 18/09/1905 à Chevroux au bourg; décédée le 9/08/1909.


Acte de décès de Jean Marie RONGIER.


Recensement Chevroux 1911 - Fayolle - (Claude Philibert RONGIER est domestique chez Philibert LAURENT).


Au moment du conseil de révision Claude Philibert RONGIER exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Claude Philibert RONGIER est incorporé au 107e régiment d'artillerie lourde (13e batterie) le 3/09/1916.
Il décède le 22/05/1918 à l'ambulance anglaise 17 des suites de blessures par éclats d'obus à la tête et à la jambe.
Il a été inhumé au cimetière britannique à Brandhock
Il est cité à l'ordre de l'artillerie de la 14e division d'infanterie le 31/05/1918 : "Excellent conducteur; courageux et dévoué; tué dans l'accomplissement de son devoir."

Historique du 107e régiment d'artillerie lourde

dont extraits :
Le 9 Mai, les batteries sont venues occuper leurs emplacements à l’ouest de Dickebusch. La reconnaissance s’est faite par une matinée agitée, au milieu d’un tir de préparation d’attaque allemande qui a infecté le terrain de gaz toxiques : Dickebusch où le poste d’observation se trouve dans une maison de la lisière, est une cible chère à l’ennemi. Un obus entrera quelques jours après dans la maison du poste et y blessera l’observateur, le Maréchal-des-Logis BRODU. Les téléphonistes ont fort à faire : les lignes sont continuellement coupées par les projectiles.
Le ravitaillement en munitions se fait dans des conditions pénibles ; les routes sont bombardées fréquemment pendant la nuit et plusieurs conducteurs sont tués ou blessés au cours des ravitaillements. Cependant les premiers jours de leur installation, les batteries sont soumises à des tirs journaliers mais assez dispersés, malheureusement il n’en sera pas toujours ainsi. Le 20 Mai, le groupe a eu à préparer une attaque et les canons ont donné de la voix pendant plusieurs heures. Le tir était terminé quand soudain la 15e Batterie est l’objet d’un bombardement qui peu à peu se resserre, s’ajuste et se poursuit, extrêmement intense et précis.
Des canons sont atteints, une maisonnette située à quelques mètres des pièces, et servant de poste de commandement, reçoit des obus. Le Lieutenant PARTY commandant la 15e Batterie et le Sous-Lieutenant MARCHAND se trouvent dans le poste où sont renfermés les dossiers des tirs et les instruments de la Batterie. Un obus, qui met le feu au bâtiment atteint grièvement ces deux officiers. Des brancardiers, un Maréchal-des-Logis viennent à leur secours, chargent sur un brancard le Lieutenant PARTY ; un nouvel obus éclate, jetant à terre tout le monde. Puis le Médecin du Groupe, le Docteur CHARRIÈRE accourt pour donner aux blessés les premiers soins, mais le Lieutenant PARTY est profondément touché. Transporté à l’ambulance de Remy, il meurt le 22 Mai après avoir reçu la Croix en récompense de son courage. Deux de ses frères sont déjà tombés pour la France.
Le 25 Mai, le Lieutenant MANGENOT qui commandait provisoirement la 13e Batterie est blessé au moment où il donnait des ordres ; le même obus atteint l’adjudant BAZY et plusieurs hommes ; quelques-uns succombent à leurs blessures. Le 27 Mai les allemands prononcent une attaque sur le front du D.A.N. ; au cours de cette attaque la 14e Batterie qui répondait avec vigueur est particulièrement éprouvée. L’adjudant MARTIN est tué, plusieurs servants sont blessés aux pièces. En fin de compte, la fatigue, le feu, la maladie qui apparaît sous le nom de « grippe espagnole » ont réduit de plus en plus les effectifs du Groupe.


Extraits