Chevroux
(Accueil)

BELLEVRAT H
BERTHET Louis Pierre
BON G
BONNAMOUR H
CARTERON Jules Hippolyte
DARBON Ph
DESGRANGES J
DESMARIS C
DESMARIS J
DESMARIS Louis Joseph
DOUCET L
DUBUISSON Henri Joseph
DUBUISSON J
DUC C
DUC E
GAMBIN P
GONNET A
GONNET J
GOYARD A
GRAPPIN J R
JOLY H
JOSSERAND Louis Joseph
MARGUIN C
MARPAUD Claude
MARPAUD Louis
MEUNIER Emile Georges
PERROT F
PEULET C
PROMONET M
RAMET Joseph Hippolyte
ROBERT B
ROBERT P
RONCIER A
RONCIER P
RONGIER Ph
TAVERNIER F
THEVENARD Alexandre
THEVENARD F
THEVENARD Louis
 








 

 

MARGUIN Jean Marie Claudius


Ses origines


Jean Marie Claudius MARGUIN est né à Bagé la Ville au hameau des Paillardières le 6/06/1881.
Son père Jean Louis avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Reine née BLOUZARD avait 31 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie Claudius MARGUIN mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre



Recensement Chevroux 1896 - Arpent -

 - Evariste né le 16/03/1889.



Recensement Chevroux 1896 - Fayolle -


Au moment du conseil de révision Jean Marie Claudius MARGUIN exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 15/11/1902.
Il est libéré le 23/09/1905.

Jean Marie Claudius MARGUIN se marie le 6/01/1910 à Chevroux avec Marie Françoise Alice BOBILLON demeurant et née à Chevroux le 6/06/1889.
Marie Françoise Alice BOBILLON se remariera à Chevroux le 9/12/1920 avec Benoit Hippolyte MARCHAND; elle décède le 21/02/1957 à Chevroux.


Recensement Chevroux 1911 - Arpent -

 - Son fils : Marius Claudius Ernest né à Chevroux le 12/03/1914; marié à Gorrevod le 3/03/1943 avec Marie Emilienne Odette CARRY; remarié à Gorrevod le 30/04/1951 avec Marie Raymonde Juliette CARRY; décédé le 1/11/1971 à Ozan.


Recensement Chevroux 1926 - Arpent -
 

La guerre


Jean Marie Claudius MARGUIN est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 23/12/1915 au Vieil Armand : "fracture de la partie moyenne de l'humérus droit".
Il passe au 203e RI le 10/01/1917.
Il est blessé le 13/04/1918 dans la Somme : intoxication par gaz.
Il est cité à l'ordre du 203e RI : "Bon soldat sur le front depuis le début; a toujours donné satisfaction à ses chefs; a été blessé au cours de la campagne."

Extrait historique du 203e RI
Le lendemain, le régiment se porte sur Louvrechy et Merville-aux-Bois et se tient prêt à prononcer, le cas échéant, des contre-attaques vers la lisière nord du bois de l’Arrière-cour. Il relève dans la nuit du 8 au 9, dans 1e sous-secteur du bois de l’Arrière-cour. Le groupement Philippot (éléments des 277ème, 325ème, 335ème régiments d’infanterie). Après cette relève, le front tenu par le 203ème s’étend depuis le chemin Rouvrel – Mailly - Raineval au nord jusqu’à la sortie sud-est de Merville, au sud. L’activité des deux artilleries est très grande dans ce secteur; nos lignes sont souvent bombardées par des projectiles de tous calibres. De violentes rafales d’obus s’abattent fréquemment sur le bois de l’Arrière-cour et sur Merville et ses abords. Le 11 avril, dans l’attaque prononcée par la 17ème D.I. sur la ferme Anchin, le 6ème bataillon participe à l’opération en protégeant le flanc droit de l’attaque par deux sections de mitrailleuses et un groupe de F.M., qui prennent d’enfilade une contre-attaque venant du bois de Bellois, et par un tir de 600 obus V.B. sur des mitrailleuses ennemies. Les 18 et 19 avril, le bombardement redouble de violence. Un grand nombre d’obus spéciaux (ypérite) s’abattent sur Merville et ses abords.


Il passe au 131e RI le 29/07/1918.
Il entre à l'hôpital complémentaire n° 29 à Martigny les Bains (Vosges) le 9/12/1918.
Il décède le 16/01/1919 dans ce même hôpital.
Le 27/01/1924 il est transféré au cimetière national de Neufchateau tombe 659.
Il a reçu la Croix de guerre étoile de bronze.

Historique du 203e régiment d'infanterie