BENOIT Claude Marius
Ses origines
Marius BENOIT est né le 8/04/1886 à Grièges au hameau des Hautes
Corcelles.
Son père Philibert avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née BOURGEOIS avait 25 ans.
Marcel et Marius BENOIT étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marius BENOIT mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Grièges 1896 - Hautes Corcelles -
- Léon né le 14/10/1887; décédé le 23/07/1913.
- Claudius né le 19/01/1890.
- François né le 20/04/1892; marié le 27/12/1920 à Nevers avec Francine
PANNETRAT; décédé à Paris (16e) le 15/09/1971.
- Marie Claudine née le 17/09/1898; mariée le 1/05/1919 avec Jean Marie
TRANCHANT.
Au moment du conseil de révision Marius BENOIT exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 4e régiment d'artillerie le 7/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Marius BENOIT se marie le 21/11/1910 à Grièges avec Julie CHAMBARD née à
Grièges le 25/03/1891 (décédée le 3/01/1973 à Chalon sur Saône).
Recensement Grièges 1911 - Hautes Corcelles -
Recensement Grièges 1911 - Le Carrage -
Le couple aura 3 enfants :
- Marius Laurent né le 8/09/1911; décédé à Lyon (3e) le 29/06/1963.
- Marie Louise née le 19/09/1912; mariée le 16/01/1932 avec Pierre Claude
Benoit NICODEX; divorcée le 16/04/1951.
- Hélène Charlotte née le 12/02/1914; mariée à Grièges le 18/02/1933 avec
Marcel Firmin BOMRUN; remariée à Lyon le 2/10/1947 avec PARENT BERT
Marcel Emmanuel, divorcée le 27/04/1953.
La guerre
Marius BENOIT est incorporé au 23e RI à compter du 24/11/1914.
Il passe au 146e RI le 28/05/1915.
Il est tué le 11/06/1915 (15 h) à Neuville Saint Vaast.
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Historique du 146e RI |
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dont extraits :
Il faut retourner dans l’ardent brasier de la lutte. L’ordre
de départ arrive le 9 juin. Des autos nous déposent à la fourche
des routes : Saint-Pol – Avesnes-le-Comte – Arras. A 20 heures,
le régiment est en marche vers les premières lignes. Les 2e et
3e bataillons relèvent des troupes de la 5e D.I. qui occupent
les lisières nord-est de
Neuville Saint-Vaast ; le 1er est en réserve. Des
bombardements incessants creusent des vides cruels dans nos
rangs. Le 12, la lutte reprend âpre et sans trêve. Le 14, la 6e
compagnie, en collaboration avec le 153e, enlève 100 à 200
mètres de tranchées ennemies, ce qui permet de redresser notre
ligne. |
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