GIROUD Victor
Ses origines
Victor GIROUD est né le 27/07/1894 à Vonnas à Luponnas.
Son père Jean Louis avait 54 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Céline née PILLON avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Victor GIROUD mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint André de Bagé 1901 - La Croisée - (L'acte de
naissance de Victor indique bien Jean Louis GIROUD)
- François né le 11/06/1898 à Saint André de Bagé; engagé volontaire le
1/03/1917 pour 4 ans; décédé à Pont de Veyle le 26/05/1925.
Recensement Grièges 1911 - La Croix Rouge -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Grièges.
La guerre
Victor GIROUD est incorporé le 1/09/1914 au 60e RI.
Il passe au 153e RI le 30/04/1916.
Il est tué le 1/07/1916 au secteur d'Hardecourt (Somme)
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153e régiment d'infanterie |
dont extraits : La bataille de la Somme. (Juin, Août et Novembre
1916).
MARICOURT - LE BOIS FAVIERES. — Notre haut commandement a décidé une
nouvelle offensive, en collaboration avec les Anglais, pour libérer une
partie du territoire et pour dégager le front de Verdun. Le 24 avril, le
régiment prend le train à Saint-Julien, et après quelques jours passés à
Senlis, où il a l'honneur d'être chargé de la garde du G. Q. G., il
débarque à Fouilloy le 18 mai. Il est dirigé ensuite par étapes sur
Neuville-les-Bray, où il arrive le 1er juin. Après avoir occupé le
secteur de Maricourt du 3 au 9, le régiment fait un court séjour au camp
de Cerisy-Gailly.
L'attaque retardée par le mauvais temps est fixée au 1er juillet.
Parti à 7 heures du matin, le 3e bataillon, première vague, enlève
brillamment en vingt minutes tous ses objectifs, y compris l'ouvrage au
nord-ouest du bois Favières, arrachant par ses qualités manœuvrières et
son cran, des cris d'admiration aux Anglais. Le 3, les 1er et 2e
bataillons relèvent le 146e dans le bois Favières. Le 6, un combat
acharné s'y engage, mais nous ne pouvons en chasser entièrement
l'ennemi. Le 8, le 153e reprend l'attaque, enlève le bois Favières et
s'y organise, repoussant les contre-attaques ennemies. Le 3e bataillon
(commandant LEPETIT) est cité à l'ordre de l'Armée pour sa belle
conduite. Le 9, le régiment relevé revient à Bray, puis à Cerisy-Gailly.
Cimetière de Pont de Veyle
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