Grièges
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MARGUIN Joseph


Ses origines


Joseph MARGUIN est né le 28/07/1895 à Grièges au hameau de Jons.
Son père Marie François avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née MINGRET avait 35 ans.
Claudius et Joseph MARGUIN étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph MARTIN mesurait 1.69 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Grièges 1901 - Jons -

 - Jean Marie Louis né le 5/03/1885; marié à Crottet le 30/01/1913 avec Lucie GERBET (née à Crottet le 8/07/1894); décédé le 21/06/1962 à Grièges.


Au moment du conseil de révision Joseph MARGUIN exerçait le métier de cultivateur à Grièges.
 

La guerre

Joseph MARGUIN est incorporé le 16/12/1914 au 133e RI.
Il passe au 42e RI le 18/06/1915 puis au 35e RI le 17/09/1915.
Il est tué le 25/09/1915 à Souain.
Il a reçu la médaille militaire le 21/12/1920 : "Brave soldat; a été mortellement frappé à son poste de combat le 25/09/1915 près de Souain en faisant vaillamment."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
 
35e régiment d'infanterie

Vers la mi-août le régiment s'embarque à la Ferte-Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l'ennemi le poids de ses armes. Pendant cinq semaines, les travaux d'approche entre le moulin de Souain et le bois D. E. furent activement menés, avec cette ardeur que met au cœur l'espoir d'une victoire prochaine et décisive. ,C'était le 25 Septembre 1915. L'heure était enfin venue d'abandonner l'outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme régnait dans la parallèle de départ.
A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait toujours. L'ennemi ayant remarqué de l'agitation dans la tranchée française ouvre alors un feu d'une extrême violence. Mais cela n'arrête pas l'élan et à 9 h. 15, notre artillerie allonge son tir, nos compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles qui sifflent de tous côtés vont en courant à l'attaque. Le feu des mitrailleuses devient tellement violent que l'assaut parait un instant brisé et qu'une nouvelle préparation d'artillerie est faite sur le bois D. E. où l' ennemi a des organisations défensives particulièrement puissantes.

La canonnade terminée, le bois D. E. est enlevé et nous faisons 426 prisonniers. Malgré des pertes élevées, il faut aller de l'avant et alors on franchit la première position allemande pour aller d'un seul bond jusqu'au bois Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant qui reprend le lendemain à 5 h. 30.