POULET
Jean Marie Louis
Ses origines
Jean Marie POULET est né le 19/12/1887 à Grièges au hameau de la Botte.
Son père Louis avait 37 ans et était charpentier.
Sa mère Françoise née PROST avait 36 ans et était tailleuse.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie POULET mesurait 1.71 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Grièges 1896 - hameau de Jons -
- Pauline née le 24/01/1893 mariée à Grièges le 4/02/1913 avec
Jean Louis RETY (né à Grièges le 15/08/1887 et valet de chambre à Laval
au moment de son mariage). Pauline POULET est décédée à Lyon 3e le
14/03/1961.
- Antoinette née le 11/04/1894 mariée à Grièges avec Jean Claude Joseph
POULET (né le 7/11/1886, électricien et demeurant au 67 rue Domer à
Lyon). Antoinette POULET est décédée à Lyon 1er le 17/08/1984.
Différentes personnes portant le nom "POULET" en 1895 (hommes)
Liste électorale Grièges 1895.
Au moment du conseil de révision Jean Marie POULET exerçait le métier de
cultivateur à Cruzilles lès Mépillat.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 6/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
Le 4/04/1914 il est au 119 de l'avenue Berthelot à Lyon chez M. VOLLET.
La guerre
Jean Marie POULET est classé "affecté spécial" (employé permanent de la
compagnie des chemins de fer) du 2/08/1914 au 1/11/1914.
Il est rappelé le 2/11/1914 au 97e RI.
Il passe au 30e RI le 19/11/1914 puis enfin au 157e RI le 27/01/1915.
Jean Marie POULET disparait au bois d'Avocourt (Meuse) le 29/03/1916.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 3/11/1921.
Il est cité à l'ordre du corps d'armée : "Le 29/03/1916 dans une
violente contre attaque ennemie a continué à servir sa pièce malgré une
pluie de grenades qui avaient déjà mis hors de combat une grande partie
des servants; a montré dans ces circonstances un exemple magnifique de
dévouement et de courage; A été grièvement blessé."
Croix de guerre.
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historique 157e régiment d'infanterie |
dont extrais :
Le 21 mars il cantonne à Spicourt, Fleury, Rubecourt, mais à peine
arrivé dans ces villages parvient un ordre d’alerte prescrivant de
diriger de suite le 157e sur Récicourt où il cantonne le 22.
Le 23 il va occuper le camp des travailleurs civils où il restera
jusqu’au 29 mars.
Le bois de Malancourt et le réduit d’Avocourt ont été perdus par les
Français et le haut commandement compte sur le 157e pour reprendre coûte
que coûte le réduit d’Avocourt. Les soldats du régiment justifieront
cette confiance.
Du 23 au 29 mars avaient eu lieu de nombreuses reconnaissances par les
cadres sur les positions à enlever. Elles furent soumises à des
bombardements furieux et, au cours de l’une d’elles, le
lieutenant-colonel Du Noyer, commandant le Régiment, fut blessé et le
lieutenant Conti, son adjoint, tué.
Cette nouvelle qui parvient rapidement au Régiment à la veille de
l’attaque, cause une grande inquiétude chez les officiers et soldats qui
avaient tant de confiance en leur chef. Le commandant Reboul, du 1er
bataillon qui lui aussi jouit de l’estime et de la confiance de tous,
prend le commandement du Régiment. Le 29, au matin, le 157e prend ses
positions d’attaque et d’un élan impétueux, enlève le Réduit d’Avocourt,
les 2e et 3e bataillons en première ligne. A 10 heures l’opération est
terminée. Les Boches surpris se ressaisissent et, par une série de
contre-attaques violentes, tentent de reprendre le Réduit. Peine perdue
! Le 157ème tient bon, malgré un bombardement très violent.
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