PEDOUX
Jean Claude
Ses origines
Jean Claude PEDOUX est né le 18/09/1894 à Grièges au village.
Son père Jean avait 33 ans et était épicier.
Sa mère Marie Louise née DESCHER avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude PEDOUX mesurait 1.86 m; il avait les cheveux blond et les
yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Grièges 1906 - le bourg -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de boulanger à
Grièges.
- Marguerite née le 11/02/1890 à Grièges; mariée le 31/03/1921
avec Joanny CHAMBARD; décédée à Pont de Veyle le 10/12/1977.
- Charles né le 5/07/1896; marié le 20/11/1919 avec Désirée Lucie BRENAUD;
agriculteur; décédé le 8/11/1930.
- Claudius Alexis né le 2/03/1903; marié à Paris le 2/08/1924 avec
Juliette Léocadie COLLART; décédé à Menton (06) le 27/01/1982.
Recensement Grièges 1911 - le bourg -
La guerre
Jean Claude PEDOUX est incorporé à la 7e section de C O A (commis et
ouvrier d'administration).
Il passe au 171e RI le 21/12/1914 puis au 132e RI le 23/03/1915.
Il disparait le 7/04/1915 aux Eparges.
Présumé prisonnier son décès sera finalement fixé au 7/04/1915 par le
tribunal de Bourg le 17/02/1921.
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Historique 132e RI |
Les combats des Eparges du mois d'avril
Du 5 au 9 avril 1915, une nouvelle série d'attaques est lancée sur la
crête des Éparges pendant l'offensive française dans la plaine de
Woëvre. La 12e D.I. est à nouveau engagée pour prendre la crête. Le 106e
R.I. doit prendre le point C au milieu de la crête tandis que le 132e
R.I. doit attaquer la partie est de la crête et prendre le point X.
À 16 heures, après une préparation de 30 minutes, l'attaque est
déclenchée. Le 106e R.I. réussit à atteindre et prendre ses objectifs,
le 132e R.I. est bloqué par la violence du feu allemand. Des sections
françaises sont contraintes de rompre le combat, la boue ayant rendu
hors service leurs armes.
Le 6 avril, le 67e R.I. attaque à son tour appuyé par un bataillon du
132e R.I., mais l'attaque est stoppée par les mitrailleuses allemandes.
Dans la journée les Allemands contre-attaquent et reprennent
l'intégralité du terrain perdu le 5 avril lors de combats au corps à
corps. À partir de 15 heures, l'artillerie française établit un barrage.
Une attaque générale des troupes françaises permet de reprendre le point
C, mais est toujours bloquée à l'extrême est de la butte des Éparges au
niveau du point X.
Le 7 avril, quatre bataillons allemands attaquent les 106e R.I. et 132e
R.I. Ces deux régiments ne sont pas soutenus par l'artillerie française
et doivent abandonner le terrain conquis la veille. Dans l'après midi,
l'avance allemande est contenue, mais les contre-attaques françaises
échouent.
Source : wikipedia
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