Grièges
(Accueil)

BAMET Auguste
BENOIT Marcel
BENOIT Marius
BESSET Benoit
BESSET Claude
BESSET Léon
BONNAT Edouard
BONNAT Jean Louis
BRENON Jean Marie
BROYER Alexandre
CHATELET Claudius
COCOGNE Benoit Antoine
CURTIL Jules Benoit
DESPLANCHE Auguste
DEPLANCHE Henri
DESCHER Petrus Jean Pierre
DESSEIGNE Claude
DOUVRE Jules
DRESSIN Ernest
DUBOST Jean Claude
DUBY Eugène
DUBY Pierre
DUVERNAY Eugène
DUVERNAY Hippolyte
DUVERNAY Joseph
EVIEUX Pierre
FERREIN Emile
FROPPIER Pierre
GAMBY Ernest
GERBET Auguste
GIROUD Victor
GREFFET Louis
GUILLET Michel
JANIN Marius
LOUP Jean Marie
MAGNON Paul Marius
MARGUIN Claudius
MARGUIN Joseph
MERCIER Denis
MERCIER Hippolyte
MONNIER Jules
MORONNOZ Jean Paul
MOUROUX Jean Marie
PEDOUX Jean
POULET Jean Marie
PROST Jacques
PROST Jean Marie
PROST Joanny
ROLLET Jean
SUARD Antonin François
VAILLANT Jean Marie
VERCHER Jules
VERNATON Jean
 

 

DRESIN Ernest


Ses origines


Ernest DRESIN est né à Mézériat le 10/09/1897.
Son père Jean Marie avait 22 ans.
Sa mère Jeanne Marie était née BUATHIER.
 

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Ernest DRESIN mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Saint Etienne sur Chalaronne.
Ses parents habitaient Grièges.


Liste électorale Grièges 1914



 

La guerre

 

Ernest DRESIN est engagé volontaire pour la durée de la guerre le 26/05/1915 à la mairie de Bourg au titre du 5e régiment d'infanterie coloniale.
Il est tué à Barleux (Somme) le 16/09/1916.



 
5e régiment d'infanterie coloniale (gallica.bnf.fr)

dont extraits :

Du 6 au 19 septembre, le régiment est au bois de Marly (camp 51) pour se réorganiser. Mais il ne reçoit que quatre cents hommes au lieu de sept cents qui lui sont nécessaires, et quatre officiers, dont le lieutenant-colonel Maroix, qui prend le commandement du régiment.
Le général de brigade rend compte au général de division que la 2e brigade d'infanterie coloniale, un peu fatiguée par les dures pertes qu'elle vient d'éprouver, peut être encore utilisée, mais ailleurs que sur le terrain où elle vient de subir un échec que son héroïsme a rendu encore plus sanglant.
Le 9 septembre, le général Bro, commandant la division, vient demander de vive voix au nouveau chef de corps si le 5e colonial pourrait, le cas échéant, combattre à nouveau sur la position qu'il a dû récemment quitter; le lieutenant-colonel lui demande une dizaine de jours au cours desquels l'instruction et l'amalgame avec les renforts sont activement poussés.

Le drapeau du régiment, déjà décoré de la Croix de guerre, est présenté aux nouveaux venus dans une prise d'armes générale, au cours de laquelle des décorations sont remises.

Avec un effectif et un matériel très incomplet, le régiment repart bientôt pour la position où il a été si durement éprouvé et sur laquelle le 2e colonial vient de progresser légèrement. Malgré les circonstances défavorables dans lesquelles il se trouve, un front plus large lui échoit et, dans la nuit du 19 au 20 septembre, il relève les 2" et 57" régiments coloniaux, entre Belloy-en-Santerre et Barleux.