BAUDILLARD Antoine Michel
Ses origines
Michel BAUDILLARD est né le 3/06/1895 à Saint André d'Huiriat au hameau
de l'Isérable.
Son père Jean Hippolyte avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie MOTHION avait 21 ans.
Tous les documents officiels (acte naissance, fiche matricule ) le concernant sont écrits :de
cette façon : "BAUDILLARD".
L'Isérable |
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine Michel BAUDILLARD mesurait 1.62 m; il avait les cheveux blond et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint André d'Huiriat 1911 - Bourdonnel -
- Jean Marie Edmond né le 21/05/1901; marié le 10/09/1920 à Biziat avec
Jeanne GREFFET; décédé à Saint André d'Huiriat le 7/08/1963.
- Marius né le 16/05/1906; marié à Saint Trivier sur Moignans le
20/01/1931 avec Francine BULIDON; décédé le 10/05/1973 à Saint André
d'Huiriat.
- Marie Alice née le 10/01/1909; mariée à Saint André d'Huiriat le
1/06/1929 avec Jean Marie Michel BLANC; décédée à Bron le 18/07/1968.
Pour ses trois frères et soeurs le nom de famille est orthographié
"BODILLARD" dans tous les documents officiels contrairement à Antoine
Michel.
Au moment du conseil de révision Antoine Michel BAUDILLARD exerçait le métier
d'agriculteur.
La guerre
Antoine Michel BAUDILLARD est incorporé au 5e bataillon de chasseurs à
pied le 16/12/1914.
Il passe au 21e bataillon de chasseurs à pied le 26/03/1915.
Il disparait à Souchez le 18/06/1915.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 2/12/1920.
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21e bataillon de chasseurs à pied |
Après l'échec de la grande offensive de mai, le bataillon se reforma
et se réorganisa afin d'être à même de fournir un nouvel effort. L'été
se passa, en escarmouches et en petites attaques, mais .sans mettre en
jeu des moyens aussi formidables qu'en mai; la plus meurtrière de ces
attaques fut celle des 17 et 18 juin 1915.
Le bataillon, installé au sommet de la crête de Lorette, devait, par
surprise, dévaler les pentes est et rejeter l'ennemi sur la Souchez. Les
Allemands, ayant éventé notre attaque, firent fonctionner des
projecteurs et, au débouché, les unités se heurtèrent à un feu de
mousqueterie et de mitrailleuses si violent que toute avance fut
impossible.
Le lendemain à 16 heures, l'attaque fut reprise et quelques fractions,
par leur héroïsme et leur ténacité, parvinrent jusqu'à la tranchée
ennemie, mais là, accablées par le nombre, elles furent détruites.
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