Saint André d'Huiriat
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ROUX Jean Louis


Ses origines

Jean Louis ROUX est né le 3/08/1892 à Saint André d'Huiriat au hameau de Chapeland.
Son père Charles Joseph avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie Thérèse née BONNOT avait 20 ans.


Chapeland
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis ROUX mesurait 1.68 m; il avait les cheveux noir et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Saint André d'Huiriat 1906 - Chapeland -


Recensement Saint André d'Huiriat 1911 - Chapeland -

  - Lucien Hippolyte né le 18/08/1901 aux Maholières; marié à Mézériat le 21/05/1924 avec Marie Claudia Clotilde BURTIN; décédé le 4/02/1975 à Pont de Veyle.
  - Charlotte née le 11/03/1906 au hameau de Chapeland; mariée à Saint André d'Huiriat le 20/11/1925 avec Michel Alexandre POLLET.


Au moment du conseil de révision Jean Louis ROUX exerçait le métier de sabotier.
Il est incorporé au 44e RI le 10/10/1913.

 

La guerre


Jean Louis ROUX passe au bataillon de marche du 60e RI le 5/02/1915 puis au 42e RI le 13/04/1915.
Il disparait en septembre 1915 au combat de Jonchery près de Suippes (Marne).
Son décès sera fixé au 26/09/1915 par le tribunal de Bourg le 8/11/1921.

Historique du 42e RI

Au milieu du mois d'août, le Régiment est transporté en chemin de fer jusqu'à Saint-Hilaire-au-Temple (Marne) et travaille pendant un mois à l'organisation d'un secteur d'attaque, en vue de l'offensive générale projetée en Champagne. Le 25 septembre, à 9 h.15, le Régiment ayant reçu comme mission d'atteindre, dans un élan brutal et irrésistible, les hauteurs qui dominent les rives S. de la Py, sort sans hésitation de la tranchée de départ. Pendant toute la journée les vagues progressent malgré le feu meurtrier des mitrailleuses allemandes ; plusieurs canons et de nombreux prisonniers sont capturés. Le Régiment profite de la nuit pour se réorganiser.
Le 26 au matin, il est lancé à l'assaut de la tranchée des Tantes ; ses tentatives se poursuivent jusqu'au 29 et, quand il est relevé dans la nuit du 29 au 30, il avait conquis la tranchée et l'occupait solidement ayant repoussé tous les retours offensifs de l'ennemi. Les pertes avaient été très lourdes. Le Régiment dût être formé à trois compagnies. Vingt-quatre officiers avaient été tués ; vingt-trois, dont le Lieutenant-colonel PETIT, avaient été blessés.