Saint André d'Huiriat
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DRUT Claude


Ses origines


Claude DRUT est né à Saint Julien sur Veyle au hameau des Renauds le 24/01/1886.
Son père Jean avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite née PAQUELET avait 28 ans.
Claude et Joanny DRUT étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude DRUT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Julien 1896 - Les Renauds -




Recensement Saint André d'Huiriat 1901 - Les Maholières - (Claude n'étant pas sur le relevé devait déjà être placé).

 - Jean Marius né le 28/02/1888; marié à Lille le 15/02/1919 avec Marguerite Victorine SOTAN.
 - Jean François né le 28/08/1894; marié à Corcelles avec Jeanne RATIVET; décédé à Macon le 17/03/1977.
 - Joanny : voir fiche.


Au moment du conseil de révision Claude DRUT exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie le 7/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Le 30/04/1911 il réside à Biziat puis le 23/09/1912 il est à Mogneneins au hameau de Flurieux.



Recensement Biziat 1911 - La Moussière -

Le 25/12/1912 il s'installe à Saint Didier sur Chalaronne au hameau de La Garenne chez PIRON.


Liste électorale Saint Didier sur Chalaronne 1914.
 

La guerre


Claude DRUT est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il est tué le 10/09/1916 devant Verdun.
Il est inhumé en arrière de Bluzet.

333e régiment d'infanterie

Dont extraits :
Le grand drame .de Verdun s'est déroulé jusqu'ici sans que le 333e y joue un rôle.
De Pont-à-Mousson, chaque jour, le poilu a entendu le canon de Verdun. Il a pu suivre les péripéties de la lutte gigantesque. Il brûle d'envie de venger les camarades de l'Armée de Verdun et de les égaler en gloire.
C'est plein d'enthousiasme qu'il s'embarque au début de Septembre pour Verdun. Quelques jours plus tard, il entre en ligne, sur la rive droite, en avant de la Batterie de l'Hôpital, à la Vaux Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées, organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. Il s'agit seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus, entièrement bouleversée n'offre aucune continuité. Pas de boyaux d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.
Or celui-ci ne prend pas son parti d'avoir échoué dans sa tentative. Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans une perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sai mission « tenir »; il ne cède rien et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre.