Saint André d'Huiriat
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GOYON Joseph Louis


Ses origines



Joseph Louis GOYON est né à Saint Julien sur Veyle le 18/05/1892 au Logis.
Son père Jean avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise dite Fanchette née BRANCHE avait 25 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Louis GOYON mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux jaune
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint André d'Huiriat 1911 - La Falconnière -

 - Jean François né le 21/11/1890 à Biziat hameau de Rétissinge; marié à Sulignat le 25/11/1920 avec Marie PACARD; décédé à Sulignat le 10/04/1965.
 - Eugène Félix né le 10/09/1897 à Saint Julien sur Veyle ; décédé à Saint André d'Huiriat le 10/05/1976.
 - Jules Charles né le 13/04/1901; décédé à Thoissey le 20/05/1969.
 - Marie Alice Françoise née le 11/06/1904 à Biziat au hameau de Rétissinge; mariée à Saint André d'Huiriat le 28/11/1925 avec Joseph DARBON
.



Au moment du conseil de révision Joseph Louis GOYON exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé le 10/10/1913 au 23e RI.

 

La guerre

Joseph Louis GOYON est tué le 10/08/1914 à Pfastatt-Lutterbach.
Il est inhumé à Illzach.
Il sera transféré à la nécropole nationale d'Altkirch (68 - Haut Rhin) tombe 699.

Le 8 août, la marche sur Mulhouse est reprise. Avant-garde de la colonne de droite de la 41e D.I., le 23e, marche par Thann et Lutterbach et occupe dans la. soirée les faubourgs ouest de Mulhouse, tandis que, sur sa droite, la 14e D.I. occupe la ville même.
Le Régiment, stationné à Lutterbach (2e bataillon) et à Altschoss (3e bataillon) est couvert, face au nord, par un bataillon aux: avant-postes (1er bataillon), sur le front Illzach, Pfastatt et Richwiller. L'opération semble avoir réussi, l'ennemi n'a pas oppose jusqu'à présent da résistance sérieuse, mais ce n'est là qu'une feinte et la riposte est proche.
Elle se produit brutale dès le lendemain. Sur le front du 23e R.I., l'ennemi attaque en force le 9 août, à partir de 17 heures. Appuyés par une puissante artillerie, les Allemands portent successivement leur effort sur 1llzach sur Pfastatt et sur Richwiller.
Malgré une magnifique résistance prolongée pendant trois heures (1) et au cours de laquelle les 2e et 9e compagnies sont presque totalement anéanties, les avant-postes (1er bataillon renforcé de la 9e compagnie) sont débordés et refluent sur la position de Lutterbach, devant laquelle l'ennemi s'arrête enfin à 21 heures.

(I) A la suite des combats du 9 aout, le colonel HEROUARD commandant le Régiment, par l'ordre du Régiment n° 1. porte à la connaissance du Régiment la belle conduite du 1ier bataillon et de la 6e compagnie, qui, étant le 9 août 1914, aux avant-postes d'Illzach et de Pfastatt, à la sortie nord-ouest de Mulhou.se, ont supporté glorieusement les efforts de forces allemandes considérables et, dérobés de tous côtés, ont résisté pendant 3 heures aux attaques d'infanterie et d'artillerie allemandes. Le 1er bataillon, la 2e compagnie, la 3e compagnie, la 9e compagnie, la 1iere section de la 1ere compagnie, sont cités à l'Ordre du Régiment avec le motif ci dessus.
 
Sur notre droite, à la suite d'un combat très pénible, la 14e D.I. ayant été également refoulée, il faut gagner du champ pour se reformer.
L'ordre de retraite parvient au Régiment pendant 1a nuit du 9 au 10 ; il est exécuté le 10 à partir de 1 h. 30, heure à laquelle Lutterbach est évacué à l'insu de l'ennemi.
Le 10 août au matin, le 23e occupe la position de repli qui lui a été assignée sur les pentes nord-est du Kalberg (1er et 2e bataillons) et au couvent d'Ohlenberg (3e bataillon). Il y est bientôt très fortement attaqué par des forces très supérieures en nombre. Vers 15 heures, après une valeureuse résistance et une vigoureuse contre-attaque destinée à soulager les troupes combattant à sa gauche, 1e 2e bataillon doit entamer la retraite à travers bois en direction de Burnhaupt et de Soppe-le-Bas, bientôt suivi par le 1er bataillon.