GOTH Joseph
Ses origines
Joseph GOTH est né à Lyon le 24/08/1889.
Son père se prénommait Louis (né 11/01/1847 à Thoissey) et sa mère Marie
Antoinette née AVON.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph GOTH mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Thoissey 1906 - Rue du Four -
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Marie Louise GOTH |
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Rose GOTH |
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de vannier.
Lui et sa famille habitait Thoissey.
Il est incorporé au 23e RI le 1/10/1910 et libéré le 25/09/1912.
La guerre
Joseph GOTH est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 20/09/1914 au col de la Salle (Vosges) et évacué à
l'hôpital de Bourg.
Il est proposé pour la réforme le 21/10/1915 pour une fracture
compliquée de l'humérus par éclat d'obus avec 2 larges plaies à la face
interne et externe de la partie inférieure du bras.
Il et réformé le 21/01/1916.
Joseph GOTH décède le 22/11/1918 à Thoissey.
Par décision du 17/02/1917 il est inscrit au tableau spécial de la
médaille militaire rang 31/12/1916.
"Soldat courageux et plein d'entrain; a été blessé grièvement au cours
d'une charge à la baïonnette. Perte de l'usage du bras gauche".
Croix de guerre avec palme.
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position
d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes
boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion
et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon,
qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui
cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la
lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du
col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e
bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas
sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de
préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à
celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la
journée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions
atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les
mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
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