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REVERCHON Joanny Benoit


Ses origines


Joanny REVERCHON est né le 28/06/1893 à Saint Didier sur Chalaronne chez son grand père au hameau de Challes.
Son père Benoit avait 27 ans et était serrurier à Pontanevaux (Saône et Loire).
Sa mère louise née GARAMPON avait 23 ans et était tailleuse.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joanny REVERCHON mesurait 1.69 m; il avait les cheveux noir et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre



Recensement Chatillon sur Chalaronne 1906 - Gare -

Ernest REVERCHON a exercé le métier de plâtrier.
Il a participé aux deux guerres mondiales ( fait prisonnier à la fin de la 1ere guerre mondiale); il s'est marié à Bouligneux le 13/12/1919 avec Charlotte MARTIN; il est décédé le 26/04/1967 à Trévoux.


Au moment du conseil de révision (1913) il exerçait le métier de chauffeur et résidait à Lyon.
A cette époque ses parents habitaient à Chatillon sur Chalaronne.
Il est incorporé au 4e régiment d'artillerie de campagne le 28/11/1913.

 

La guerre

 

Joanny REVERCHON est nommé brigadier le 29/08/1914 et Maréchal des Logis le 26/11/1915.
Il est cité à l'ordre du régiment le 26/07/1917 et à l'ordre de la division le 5/06/1918.
Il est tué le 17/05/1918 au Mont Rouge en Belgique suite à des blessures multiples par éclats d'obus.
Il est inhumé au cimetière militaire de l'Abeele (Nord) tombe n° 125.
Il a reçu la Croix de guerre.
 
4e régiment d'artillerie de campagne

dont extraits :

Le 20 février tout le Régiment, avec deux autres A. C. D. et une nombreuse artillerie lourde, donne à nouveau toute la mesure de sa valeur technique dans l'attaque brusquée sur Béchicourt. Après quelques jours d'agitation, le secteur retrouve le calme et, à part de nombreux travaux de seconde ligne, exécutés en prévision d'une attaque boche, cette période d'occupation se termine le 19 avril sans événements importants, si ce n'est le passage à l'A. D. du Colonel Bineau, bientôt remplacé par le Lieutenant-colonel Lenoir, et la prise du commandement du Régiment par le Commandant Le Liepvre.

LES FLANDRES

La vie errante commence : routes par Pierre-la-Treiche sur Toul, séjour de dix jours dans ses environs, embarquement à Pagny-sur-Meuse, débarquement à Beauvais, routes jusqu'à Abbeville, embarquement dans cette ville, débarquement à Klein-Lyseele (Belgique), deux étapes et le 4' R. A. C. renforce l'artillerie du secteur de Locre et rend position à Boschepe.

Son Infanterie entre en ligne avec lui dans une situation précaire, sans aucune organisation sérieuse, au lendemain même de la grande attaque boche; tout le monde a dans les yeux le vallonnement entre le Mont-Rouge et le Kemmel, ces deux observatoires empêchent tout mouvement d'un côté comme de l'autre. Cependant, malgré des bombardements fréquents de tous calibres et, en particulier, d'obus à gaz de toute nature, dans l'impossibilité de creuser des abris, vu la nature du sol des Flandres, Fantassins et Artilleurs réussissent brillamment à prendre, le 20 mai, l'Hospice de Locre et à le conserver.
Dans la nuit du 26 au 27 mai, les Boches nous inondent de gaz et déclenchent dès le matin une forte attaque sur notre secteur, celle-ci est enrayée partiellement au prix de pertes sévères en hommes et en matériel, et les éléments reconstitués de la Division reprennent bientôt les quelques points perdus.