MOTTION Antoine
Ses origines
Antoine MOTTION est né le 21/08/1891 à Thoissey.
Son père François avait 24 ans et était journalier.
Sa mère Jeanne Elisabeth née CROZET avait 18 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine MOTTION mesurait 1.61 m; il avait les cheveux noir et les yeux
jaune verdâtre.
Sa vie avant la guerre
Recensement Thoissey 1906 - Rue du champ de foire -
Son père était devenu aubergiste; son frère Victor né en 1899 s'est
marié à Thoissey le 18/05/1922 avec Simone SIMON; il est décédé à
Thoissey le 5/01/1981.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de garçon boucher
à Paris.
Il résidait 2 rue de la fontaine dans le 16e arrondissement.
En 1912 il est exempté pour "exostose
colonne avec gêne fonctionnelle"
La guerre
Il est maintenu exempté par le conseil de révision du 22/10/1914.
Il est classé service armé par la commission de réforme de l'Ain le
21/03/1917.
Antoine MOTTION est incorporé au 19e bataillon de chasseurs à compter du
23/05/1917.
Il passe au 26e puis au 10e bataillon de chasseurs à pied le 22/06/1918.
Il est blessé au combat devant Sommepy (Marne) le 3/10/1918 (plaie à la
gorge par éclat d'obus).
Il est évacué le 4/10/1918.
Extraits gallica.bnf.fr :
Il décède le 9/10/1918 à 18 h 15 à l'ambulance 3/65 à Cuperly
Montfrenet (Marne) suite à des blessures de guerre.
Le 29 septembre, les chasseurs passent en tête de colonne. Ils
sont arrêtés, en arrière et à droite de
Sommepy, par la
redoutable organisation défensive dé la tranchée d'Essen. Trois assauts
impétueux livrés par le groupement Delacroix échouent devant les
créneaux des fortins d'Essen, par où crachent de multiples
mitrailleuses, et les pertes sont lourdes.
Le 1er octobre, tandis qu'une nouvelle poussée frontale exercera sa
pression, le groupement mixte du commandant Quilliard prendra l'obstacle
à revers : le mouvement réussit et 250 prisonniers se rendent avec une
centaine de mitrailleuses.
Le 3, la progression est reprise par des unités américaines qui
s'emparent des crêtes boisées du Blanc-Mont.
Les chasseurs s'apprêtent à les appuyer, certains de n'être pas
moins heureux. Mais sur la gauche, le IIe corps est resté accroché aux
défenses d'Essen. Il y a un trou à boucher. Les chasseurs exécutent,
comme sur le terrain de manœuvre, une conversion impressionnante, qui a
pour résultat de menacer le flanc ennemi tout en protégeant celui de nos
alliés.
Le 5 octobre, lorsque le bataillon quitte la zone de combat, la
bataille devant lui s'éloigne à grand pas : la poursuite continue.
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