Jassans Riottier
(Accueil)

BADEZ Pierre Camille
BARATIN Antonin
BARNY Henri
BELTON Henri Joseph
BERGERON Jean Antoine
BERITON Joseph Désiré
BERNE Jean Marie Joseph
BRUN Jean François
CALTON Marie Joseph
CHABERT André
CHAMBARD Antoine
COLLET André
CURTET Pierre
du VERNE Louis Albert
FAVROT François
HUMBERT Jean
HUMBERT Jean Marie
MALLET Claudius
MASSON François
MAZUIR Félix
MICHEL Claude
MICHON Claude
MONNET Charles
MONNIER Joseph
MONTAGNIER Hugues Claude
MORAND Claude
MOREL Joseph
PATIN Antoine
PEDUZZI Philippe
PERÊME Edouard
PERRIER François
PERROCHET Charles
THIBAUD Marius
THIVENT Jules
VOLANT Jean


 

 

PEDUZZI Philippe


Ses origines


Source
Philippe PEDUZZI est né le 31/07/1894 à Lyon 5e au 4 rue Nérard.
Son père Gilbert Marie avait 29 ans et était chauffeur mécanicien au PLM.
Sa mère Marie Thérèse née BADIN avait 23 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Philippe PEDUZZI mesurait 1.73 m; il avait les cheveux et les yeux châtain clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Jassans 1911 - La Roche -


Liste électorale Jassans 1914.

Au moment du conseil de révision Philippe PEDUZZI exerçait le métier de tourneur ajusteur à Angoulême.
Ses parents résident également à Angoulême rue de la Grand foret.
 

La guerre

Philippe PEDUZZI est incorporé le 1/09/1914 au 5e régiment du Génie.
Il passe au 38e RI le 29/09/1914 puis au 79e RI le 15/11/1914.
Il disparait le 9/05/1915 à la Maison blanche (Pas de Calais).

Historique du 79e RI

dont extraits : A la fin d'avril, le régiment descend au nord d'Arras ; il doit prendre part à l'offensive de la 10e Armée. Le 9 mai ! Quelle clarté autour de cette date dans nos souvenirs ! Vous vous rappelez ce paysage : la route de Béthune à Arras, large, plantée de grands arbres touffus coupait obliquement les tranchées que nous tenions à l'ouest. Plus haut, sur la route, à la crête, devant la 2e compagnie, le fortin allemand de la Maison Blanche Les tranchées et boyaux traversaient une végétation de printemps. Les blés retombaient le long des parois. Des moissonneuses étaient encore dans les champs. Il restait, en particulier à Madagascar où l'on allait par un boyau interminable le long de la route, de riches meules de paille qui nous permettaient un peu de confort dans nos abris. Pendant les premiers jours de mai, on creusait des boyaux dans la craie. La nuit, on amenait du matériel. Nous vîmes alors les premiers crapouillots. Nous entassions dans des niches des 5 grosses et des petites bombes, apportées sur nos épaules. L'attaque fixée au 8 fut retardée ; ce retard nous permit de vêtir sur place nos premières capotes bleues horizon. Le 9 mai, le temps, pluvieux les jours précédents, s'est levé. A l'heure H, vous sautez dans la plaine. Mais déjà vous ne pouvez plus suivre le commandant DE VISSEE qui, avec un bâton, mène l'assaut avec ses grandes jambes de cavalier ; et très loin en avant vous perdez de vue le pantalon rouge du commandant CLAUDOT. Quelques minutes la Maison Blanche tient bon devant notre première vague ; elle est enlevée dans un nouvel effort. Quel élan ce jour-là, et quelle confiance dans la Victoire! Douai vous était promis pour le soir : vous courriez sur Douai en lignes régulières de tirailleurs, comme à la manœuvre. Vous vous arrêtâtes, essoufflés, devant le moulin de Thélus. On voyait les ennemis déséquipés, s'enfuir dans les herbes, tout près, au-delà de Thélus, sur la crête de Vimy. Chacun regarde de tous côtés : à gauche, on se bat à l'issue nord de Neuville-Saint-Vaast; à droite, dans le Labyrinthe ", personne; derrière, personne.


Extraits des pertes du 79e RI