Cruzilles
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CHANE Benoit Marcel


Ses origines


Marcel CHANE est né à Cruzilles le 30/01/1897.
Son père Jean Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise SURGOZ avait 24 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marcel CHANE mesurait 1.57 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre

 


Recensement Cruzilles 1906 - hameau de Lagnat -

 - Jean Marie François né le 8/10/1895; blessé 2 fois (12/08/1916 près du bois de hem par une balle au bras et 11/06/1918 par éclat d'obus au bras droit); se retire à Cruzilles après la guerre.
 - Charles Antoine né le 5/11/1899; incorporé le 12/08/1918; il fut après guerre cultivateur et marchand de bestiaux.
 - Jean Marie Michel né le 22/08/1901; a été cultivateur. Sa fiche matricule fait état de 8 frères et sœurs vivants et d'un frère tué.






Recensement Cruzilles 1911 - hameau de Lagnat -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.

 

La guerre

Marcel CHANE est incorporé à compter du 3/09/1916 au 35e RI.
Il passe au 42e RI le 6/01/1917.
Il est évacué le 27/05/1918 et revient le 31/07/1918.
Il est tué au plateau de Laffaux le 16/09/1918.

Historique du 42" régiment d'infanterie

dont extraits :
COMBATS SOUS LAFFAUX
Dix jours plus tard, le Régiment fournit un nouvel effort sous Laffaux. Du 16 au 19 septembre inclus, jeté sans préparation dans la bataille et mis successivement à la disposition des 128e et 127e D. I., le 42e combat sur le plateau âprement défendu que commandent le Chemin des Dames et le fort de la Malmaison. Par une succession ininterrompue d'attaques et de contre-attaques, il entame profondément les lignes de défense ennemies. Donnant l'assaut souvent 2 fois par jour, repoussant les retours offensifs de l'ennemi toujours menés par de très sérieux effectifs, il a réduit le système de tranchées puissamment fortifié du plateau de l'Ange-Gardien. Il s'est emparé de la solide place d'armes du bois et du ravin de la Colombe ; il a pris et nettoyé les Carrières Souterraines et avancé son front jusqu'au delà du chemin creux de la Râperie à la ferme Colombe. Au cours des luttes victorieuses qu'il a soutenues sur ce terrain, battu perpétuellement par les feux d'une artillerie formidable dans des régions dénudées et bouleversées, rappelant celles de Verdun ou bien de Locre, le 42e a réussi à capturer en 4 jours de bataille, 419 prisonniers dont 12 officiers appartenant à 10 régiments différents, pour la plupart des troupes d'élite. A la suite de cette brillante opération, le 42e a été cité à l'Ordre de la Xe Armée avec le motif suivant :
« Régiment d'une allure superbe : a sous l'énergique commandement de son chef, le Lieutenant-colonel REBOUL, pris une part brillante à la dernière offensive, a fait preuve d'un élan, d'un entrain, d'une vigueur au-dessus de tout éloge. A arraché, morceau par morceau, à un adversaire résolu et tenace, un terrain que celui-ci avait l'ordre de tenir à tout prix. Après onze jours de combats et de pertes sévères, a repoussé une très forte contre-attaque, faisant à l'ennemi 419 prisonniers, dont 12 officiers.