Cruzilles
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FAVRE Etienne Marie


Ses origines


Etienne FAVRE est né le 28/02/1886 à Dommartin (Ain) au hameau de Vavres.
Il a une soeur jumelle Marie Laurence.
Son père Benoit avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Reine née BROYER avait 26 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Etienne FAVRE avait les cheveux châtain et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Cruzilles 1906 - Foz -


Recensement Cruzilles 1906 - Foz -

 

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Cruzilles.
Sa mère devenue veuve vivait également à Cruzilles.
Il est exempté en 1907 pour "arthrite chronique du pied gauche".


Recensement Cruzilles 1911 - Foz -

 - Marie Laurence (soeur jumelle) mariée le 7/10/1910 à Cruzilles avec Jean Louis CLEMENT.
 - Joseph né le 14/05/1898 à Laiz; marié le 29/07/1922 à Reims avec Henriette GOUBAUX.
 - Alphonsine née le 25/07/1889; mariée à Cruzilles le 2/05/1911 avec Joseph MONTERRAT; décédée à Pont de Veyle le 27/09/1968.
 

La guerre

Etienne FAVRE est classé service armé le 1/12/1914.
Il est incorporé au 15e bataillon de chasseurs à pied le 24/02/1915.
Il passe au 21e bataillon de chasseurs à pied le 30/05/1915.
Il disparait le 28/05/1918 à Courlandon (Marne).
Il sera inhumé dans un premier temps à la Grande Fosse sur la route de Reims puis transféré au cimetière militaire de Courlandon dans la Marne le 30/08/1919.
Il est finalement inhumé à la nécropole nationale 'La maison bleue 'Cormicy' (51 - Marne) tombe 4636.

Historique du 21e bataillon de chasseurs à pied

dont extraits :
Le 25 mai, le bataillon s'embarque pour la Marne.
Le 27 mai, à 1 heure du matin, cantonné à Anthenay, il perçoit dans le lointain une violente canonnade.
C'est le Teuton qui, avant de se ruer à l'attaque du Chemin-des-Dames, submerge les défenseurs sous un ouragan de fer, de feu et de gaz asphyxiants. Le bataillon est prévenu de se tenir prêt. A 12 heures, il embarque en autos à destination de Magneux. Mais avant d'être arrivé au cantonnement prévu, le bataillon est arrêté par la fusillade proche; des obus tombent à proximité de la route. En hâte, le bataillon descend des autos et, une heure après, il se trouve en pleine bataille. Le commandant Burtaire a pris vivement ses dispositions ,de combat, tâchant d'interdire à l'ennemi le passage de la Vesle. Les Allemands qui se heurtent à nos postes ne peuvent avancer; sur notre gauche, des colonnes allemandes qui ont franchi la Vesle et occupent la ferme de la Cense dominent et prennent à revers nos postes; les compagnies de réserve doivent faire face à ces nouveaux ennemis. De nouvelles tentatives sont encore faites par les Allemands pour forcer les passages de la Vesle que nous tenons encore. Cette attaque est repoussée en laissant quelques prisonniers entre nos mains. Dans la soirée, la 1re compagnie essaie de pousser vers l'Est pour tâcher de rétablir la liaison avec le ?.o® bataillon de chasseurs à pied le long de la Vesle et prendre à revers les Allemands installés à la ferme de la Censé.
Cette reconnaissance offensive se heurte à des forces importantes et, malgré l'héroïsme de nos chasseurs, et après des pertes importantes, la Ire compagnie se replie sur ses positions de départ.

Le 28 dès le matin, l'ennemi, qui a reçu d'importants renforts d'infanterie et d'artillerie, attaque violemment à nouveau les passages de la Vesle en face Courlandon, mais n'arrive pas à progresser. Le bataillon reçoit alors l'ordre de se porter en réserve, mais-au moment d'exécuter le mouvement, l'ennemi attaque violemment sur tout le front du bataillon. Les éléments qui tenaient face à la ferme de la Cense sont bousculés, les compagnies engagées sur la Vesle sont tournées par le Sud et ne parviennent à regagner la vallée d'Unchair qu'après une violente charge à la baïonnette et un corps à corps acharné. Sur la droite, les Allemands viennent de s'emparer de Prin; le bataillon, alors en flèche, bat lentement en retraite et va s'établir sur la nouvelle ligne de défense près de la route Lehry-doemy où il se maintient jusqu'au 3o, date à laquelle il passe en deuxième ligne jusqu'au 9 juin.